
Le monde est devenu, grâce aux médias, un village, un village interplanétaire. Il peut même être comparé à un quartier, une maison, tellement les informations, toujours imagées et non imaginées sont reçues en temps réel, à la seconde près !
Ce qu’il y a de bien ou de mal est véhiculé aux quatre coins du globe. Hommes et femmes, vieux ou jeunes se partagent au même moment la réalité américaine, l’actualité en Chine, au Mali, au Sénégal…..
Eternue, seul dans l’intimité de ta chambre, avec porte et fenêtres closes, l’écho de ton rire sera entendu, partout sur cette terre !
A cause de la prolifération mais surtout de la sophistication des moyens de communication, l’homme est dénaturé, transporté puis transformé en bête dans le monde.
Chaque jour qui passe, dévoile le côté néfaste de l’être humain, sa partie la plus animale : les armes sont créées, inventées à une vitesse vertigineuse.
Le sang qui, jadis était symbole de courage, de bravoure, de sacrifice de la part de nos ancêtres pour la défense de notre honneur, notre dignité, notre nom, a perdu sa valeur car sa couleur a changé, devenue ordurière.
Pour un rien, ce sang est versé sauvagement pour des raisons insensées, saugrenues, couvrant le sol qui réclame au contraire plus de vies, beaucoup plus de bras afin de l’exploiter et nourrir les hommes.
Couteaux, pistolets, kalachnikovs, mitraillettes, chars de combats, gaz……à travers les jeux-vidéos gracieusement mis à la disposition des enfants, déversent le sang, le font couler comme du sirop dans nos nombreuses fêtes, faisant rire les jeunes joueurs, futurs adultes, responsables de notre destinée.
La violence est banalisée ! Tellement banale qu’une jeune dame écrasée par une moto-Jakarta, un étudiant trouvé pendu dans sa chambre, un avion qui disparaît dans les profondeurs d’un océan avec des centaines de voyageurs …….autant de situations pourtant tristes, alarmantes n’émeuvent plus, ne perturbent pas, ne hantent plus le sommeil des gens de ce monde !
Comme une chaîne de solidarité << criminelle >>, les hommes ont signé un accord de non-ingérence, une sorte de pacte du mal. De nos jours, ils s’entendent à merveille, violemment sur des concepts autrefois décriés par nos ancêtres : les vols, les viols, les assassinats, les mensonges… Ils sont devenus monnaie courante, tuant par la même occasion la petite parcelle << d’humain >> qui reste chez certaines espèces rares, comme la peur du sang, la crainte de la mort, la pitié, l’honnêteté,
Le mal doit être combattu à la racine. Si tout l’arbre est atteint, il faut, à situation exceptionnelle, mesure d’exception : le radicalisme. Les feuilles, les branches, le tronc et bien sûr, les racines, seront incinérés.
Dans notre monde actuel, demander que les militaires, les gendarmes…….les hommes de tenues (ou d’armes) d’une manière générale vident les arsenaux puis rendent les armes qu’ils gardent pour les remplacer par des machines agricoles, ressemblerait à une impossibilité. Pourtant, la volonté qui est à la base de la recherche de moyens et qui a surtout soutenu la fabrication des armes meurtrières, destructrices, peut se changer en messie. Il faut des préalables. Les hommes, tous les hommes du monde ne sont que des locataires occasionnels sur cette terre ! Ceux parmi eux qui auront la chance (???) de vivre cent petites années sont considérés comme des privilégiés ! Nous sommes en 2017. Dans ce laps de temps, (de l’an 1 à l’an 2017), savons-nous combien d’êtres humains ont pu atteindre un siècle de vie ?
La SOLUTION ?
Eviter de balkaniser nos états, de fractionner le monde ! Il faut changer, transformer nos mentalités, ouvrir un GRAND MINISTERE au niveau mondial chargé de l’EDUCATION, avec un même programme, même s’il est enseigné dans les différentes langues. La PRIORITE sera accordée à la morale, à l’éducation civique et à l’éducation sanitaire pour, dans un premier temps, mettre tout le monde au même degré de compréhension d’un monde de paix, de solidarité et d’amour ! Ensuite le développement harmonieux, collectif et non individuel augmentera la durée de vie !
Les adjectifs possessifs n’auront plus aucune raison d’exister car, << ma >> et << mon>> ayant désormais le sens de << NOTRE >> !
Ce monde n’appartient et n’appartiendra ni à Mocirédin, ni à Téguédou encore moins à un mouton ou à une guenon ! Hommes et Femmes du monde, << NOTRE >> monde, tout petit est là ! Il ne sera que ce que nous en ferons.
Sans verser dans l’absurdité, disons comme Pangloss (Candide ou l’optimisme) de Voltaire : « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
Idrissa Diarra, bakelinfo.com