
Le Sénégal ne dort plus ! Depuis la levée du couvre-feu, le pays est en ébullition, pour ce qui concerne surtout les deux régions qui étaient concernées par la mesure, Dakar et Thiès ; leurs lieux de « détente » sont bondés de monde dès que le soleil se cache pour se coucher.
Dans les autres régions, les populations sont « courtisées » comme en période électorale : les politiciens envahissent leurs villes et leurs villages, leurs quartiers et leurs maisons.
Après cette chaude période ayant entraîné des morts et beaucoup de blessés à travers le pays, un semblant de calme couvre le Sénégal. Est-ce un calme définitif ou tout simplement le calme avant la tempête ?
En tout cas, le souhait majoritairement exprimé est que les hommes et les femmes qui occupent l’espace politique laissent les pauvres populations vivre leur « pandémie » et trouver comment manger et boire. Avant cette COVID-19 perturbatrice des habitudes, les gens souffraient déjà. De nos jours, elles vivotent, elles ne dorment plus car les poches, les ventres et les greniers sont vides.
Mocirédin n’a pas besoin de sortir de chez lui pour sentir le feu qui couve sous la cendre. A force d’emmagasiner des « souffrances », les populations sont devenues des malades incurables.
Le politicien était un grand et beau parleur ! C’est donc venu le moment de trouver la formule magique afin d’éteindre cette flamme qui commence à brûler des corps déjà calcinés par la pauvreté.
Des deux bords, du côté du pouvoir comme de celui de l’opposition qui se met en ordre de bataille, l’intérêt unique des populations doit être leur seule préoccupation. Samba ou Demba, Jean ou Paul, Fatou ou Salimata, Aline ou Jeanne ne doivent être que des noms et non des personnes, capables à tout instant d’être remplacés pour le bien du peuple.
Des meetings, des visites de « courtoisies » avec clins d’œil charmeurs s’enchaînent partout dans le pays ! Des responsables politiques autrefois invisibles sortent de l’ombre et prennent position pour un camp ou pour un autre. Le pays n’est pas un gâteau à découper, à morceler et à partager ! Les
hommes et les femmes qui y vivent sont de pauvres citoyens animés par la seule volonté de vivre en paix pour développer le Sénégal.
De grâce, dans cette période pandémique lourdement chargée par le choix du vaccin, « l’affaire Sonko/Adji Sarr », ce « TERRORISME » tant crié à travers la presse, et bien sûr les habituels problèmes infinis des Sénégalais qui ne disparaissent jamais avec les grèves des enseignants, les revendications des « chômeurs » ou tout récemment des déflatés, les rappels de promesses soulevées par des militaires de la guerre du Golfe, les Bacheliers non orientés…
Y a-t-il place à la politique politicienne ?
Que non ! Non ! Et encore non !
Ce que réclament les pauvres populations, de tout temps, embrigadées dans de basses besognes, embringuées dans des histoires qui les dépassent et les noient, poussant leurs enfants à tenter l’impossible dans des embarcations de fortune à la recherche de l’Eldorado, c’est qu’on travaille pour elles et non contre elles ; qu’on active dès maintenant leur bonheur !
La paix en Casamance, la paix dans nos multiples frontières, la paix dans nos cœurs et dans nos esprits, la PAIX, la PAIX ! C’est un travail de longue haleine, il est vrai, mais la rébellion en Casamance n’a que trop duré (plus de trente ans), la division du peuple par les politiciens demeure! Les populations sont fatiguées ! Elles veulent finir avec cette situation d’éternels secourus, de « riches sous-développés » car ayant toutes les richesses inimaginables dans leur sol, leur sous-sol et leurs eaux !
Il faut désormais que l’homme POLITIQUE soit un homme POLI venu chasser les TIQUES, ces acariens parasites des animaux qui se nourrissent de sang transmetteur de maladies contagieuses !
Cet homme POLITIQUE, nous le voulons avec nous pour changer, pour nous autonomiser, pour nous développer malgré la pandémie de la COVID-19. Tout est bien possible !
Idrissa Diarra bakelinfo.com