
Nos parents, nos grands-parents, nos aïeux, c’est du passé, parfois lointain ! Oui, c’est bien le passé ; mais comment vivaient-ils ? Etaient-ils aussi violents, à leur époque, comme nous actuellement?
Quand Mocirédin fouille dans sa vieille mémoire, loin, très loin dans sa tendre jeunesse, lui apparaissent, d’une manière furtive, des images invraisemblables.
En parlant de violences, les esprits visent d’abord celles faites avec les armes généralement. Cependant, il existe d’autres formes de violences plus ou moins « violentes » les unes autant que les autres : violences verbales, violences psychologiques, violences physiques…
Si autrefois les lances jouaient un rôle important lors des affrontements, la « vie aux lances » engendrait des violences inouïes pour l’époque.
De nos jours, le langage s’est développé pour devenir plus vulgaire et les armes, à cause de l’esprit machiavélique de certains hommes, se sont vite transformées en destructrices de l’humanité. Les violences, sous toutes leurs formes ne sont pas propres à un continent, à un pays, à une ethnie… Partout les gens se désolent de l’animosité qui couvre le monde si rapidement sans jamais essayer de trouver des solutions pour endiguer ces nouveaux maux qui gangrènent notre société.
La puissance des armes, de toutes ces armes, blanches, légères comme lourdes et celle de la parole à travers des injures, des insinuations ou des insultes détériorent les relations entre les hommes, les enveniment et les détruisent.
Dans quelques jours, au tout début du mois de janvier 2022, notre cher pays sera en Campagne électorale. Le Sénégal, de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud vibrera durant trois bonnes semaines aux sons des chants, des tams-tams, des slogans politiques et aux pas de danses des jeunes, des femmes et des adultes (normalement) encadreurs, attendus pour orienter les populations dans cette période critique et même cruciale de la vie de « SUNUGAL », notre Pirogue Commune, le SENEGAL. Ces adultes pour qui tous les regards sont tournés, pour qui toutes les oreilles sont tendues, vers qui tous les espoirs virent pour ne pas chavirer, entre les mains de qui les doléances, pas les condoléances, sont déposées, doivent se considérer comme des exemples, des modèles à imiter pour bien et mieux transformer la vie de leurs « pauvres » concitoyens.
La prière de Mocirédin pour son pays, pour les populations Sénégalaises, en tout temps et en tout lieu, mais particulièrement en cette période électorale (Campagne électorale-élection-post-élection) se base sur la sérénité de tous, électeurs comme futurs élus, la franchise (se parler les yeux dans les yeux en se disant crûment la vérité), la solidarité (l’entraide verticalement et horizontalement).
Le Sénégal, dans cette période de pandémie de la COVID-19 a besoin de tous ses fils unis, tournés vers un seul et même objectif : le développement du pays. Pour cela, toutes les formes de violences doivent être désormais bannies. Les politiciens, du pouvoir comme de l’opposition, espoirs des populations qui les élisent, ne doivent pas décevoir ces hommes et ces femmes qui ont mis leur vie entre leurs mains.
Idrissa Diarra, bakelinfo.com