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            Conseil Jeunes
Les fêtes de Noel s’approchent à grandes enjambées ! Même si l’on ne le dit pas, un air de fête plane partout dans les écoles et en ville. Les professeurs multiplient les devoirs et les collégiens et lycéens redoublent d’efforts malgré le vertige causé par les contrôles parfois incontrôlés qui ne concernent en cette période de l’année que quatre ou cinq leçons seulement enseignées.
Au niveau des écoles élémentaires, la fébrilité due au démarrage des premières compositions de l’année scolaire se lit sur certains visages juvéniles, tandis que chez d’autres, les « je-m’en-foutistes », un zéro ou un vingt ne changera jamais leur comportement.

Mocirédin ne s’explique toujours pas pourquoi et comment l’on s’est enlisé dans la boue des réformes en changeant plusieurs noms de diplômes sans toucher sensiblement aux contenus : CEPE en CFEE, BEPC en DFEM puis en BFEM ! Que de souvenirs cachés dans cette période mémorable ! Quel désespoir d’obtenir le BAC, « cartoucher » et chômer des années durant sans une opportunité de premier emploi !
Pourquoi abandonner les évaluations trimestrielles dans les lycées et collèges pour contrôler semestriellement alors que l’année scolaire fait bien trois trimestres mais pas deux semestres ? Comme au bon vieux temps, avant les fêtes de Noel, de Pâques et les grandes vacances, les parents recevaient les carnets ou les bulletins de notes de leurs enfants et savaient, dans un laps de temps raisonnable, comment rectifier le tir avant qu’un « drame » ne survienne !                                                                  
L’enfant lui-même se sentait plus concerné et, en fonction des notes obtenues, orientait ses efforts vers telle ou telle discipline.                                                                                                                                 Le professeur, à son tour pouvait savoir, dans cet espace relativement court, là où il fallait mettre la « pression » chez tel ou tel élève pour relever son niveau et surtout ne pas traîner par rapport aux autres professeurs de la même matière car toutes les évaluations seront désormais harmonisées.
Tout cela suppose que l’ETAT a réglé le problème des effectifs pléthoriques en construisant assez de salles de classes tout en recrutant des enseignants bien formés dans des ECOLES NORMALES REGIONALES. Il faut impérativement qu’il se mette aussi à jour, par rapport aux questions terre à terre des payements des rappels, d’avancements, de bonne gouvernance dans la gestion des finances et du personnel.
L’ECOLE étant par excellence l’endroit où l’enfant passe plus de temps, l’éducation qu’il y reçoit doit être de qualité. Les Institutions de notre pays (Exécutif, Législatif et Justice) doivent dégager à tout moment du sérieux, de la loyauté, de la bonne gouvernance, de la transparence pour permettre aux enseignants de trouver en leur sein, au niveau de leurs apprentissages, des IMAGES, des EXEMPLES, des REFERENCES sur lesquels de bonnes leçons vont montrer, preuve à l’appui, toutes les notions citées.
Pour cela, il faut assainir dans plusieurs domaines et dans de nombreux secteurs, jusque dans la société d’une manière générale. Les enfants d’aujourd’hui ne veulent plus représenter l’avenir, ils sont le PRESENT, ceux sur qui nous devons compter pour décider de ce qu’ils espèrent demain. Le futur n’appartient pas à nos enfants, ils ont les pieds bien sur terre, ils ne rêvent pas car ils ont les yeux ouverts. Ils vivent au jour le jour, en fonction de ce qui leur tombe entre les mains. Malgré toute leur maturité et les responsabilités sur leurs frêles épaules, ils en veulent. Davantage ! Aujourd’hui, maintenant, tout de suite, c’est leur période !
Jeunes de mon pays, le témoin est là. Arrachez-le et montrez vos capacités. Tournez le dos à la corruption, à la drogue, regardez devant vous. Assainissez jusque dans les mœurs. Prenez toutes vos responsabilités. Un pays ne se construit pas sans douleur. Liquidez les voleurs, les fossoyeurs de notre économie. Soyez durs s’il le faut, c’est la voie du DEVELOPPEMENT. Plus tard, la voix du peuple vous chantera.
Idrissa Diarra
 

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