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Coup Etat

Partout dans le monde, ce monde dans lequel nous vivons, ce monde pourri par ses « locataires » insouciants, inconscients, l’on ne parle plus que de politique ! Tout est donc devenu POLITIQUE, à tel point que les militaires qui sont parmi nous les civils (les pauvres !), chargés de notre sécurité, de notre protection, se retrouvent contaminés par le nouveau virus (qui n’est pas un variant de la COVID-19), tout heureux et fier de perturber les hommes, de les pousser à s’entretuer afin d’atteindre et même dépasser plus de morts que les maladies (traditionnelles créées par les hommes) ces dernières années : SIDA, EBOLA, CHOLERA, PALUDISME…

 

Mocirédin ne sait plus à quelle…coalition se vouer ! Dans son pays chanté par des grands paroliers, sages, hommes de culture comme Mady Kaama, Kocc Barma, Samba Diabaré Samb, rien n’intéresse plus les populations démunies, appauvries et orientées seulement vers des divertissements qui ne contribuent nullement pas au développement du pays !

Et pourtant, nous l’avions dit il n’y a guère longtemps, que la politique n’est pas un jeu ! Mais au rythme où se créent les COALITIONS, après la pléthore de partis politiques, les insupportables mouvements de souteneurs et les innombrables syndicats, l’heure est à la création des COALITIONS : BENNO BOKK YAKAAR, YEWWI ASKAN WI, JOTNA…Bientôt les élections, le moment inespéré pour se remplir les poches, appauvrir les populations déjà sur les genoux, se construire des villas somptueuses en bordure de mer, envoyer les enfants étudier à l’étranger, toiser les habitants qu’ils sont sensés aider, se faire conduire chaque jour dans une nouvelle voiture rutilante !

Les populations Africaines, d’une manière générale, souffraient déjà avant l’apparition de la COVID-19. Actuellement, elles n’ont que leurs yeux pour pleurer. Les organisations sous régionales ne les regardent pas, elles ne les écoutent pas. Cependant, quand des citoyens à part entière, de surcroit, chargés de notre sécurité, appelés les MILITAIRES « s’emparent » illégalement du pouvoir, des voix s’élèvent de partout pour contrer ces « SOLDATS DU PEUPLE » en les taxant de tous les noms et surtout en leur exigeant « la libération immédiate et sans condition » de ceux qui ont fossoyé les économies de leur pays. Ces hommes, appelés PUTSCHISTES, s’installent, sans préparation sur le trône qu’ils ont vidé.

Un coup d’état, tout le monde le sait, est anticonstitutionnel ! Quand il est fait, ce qui reste à retenir, c’est que pour le prix de leur vie, les putschistes ne suivront jamais ceux qui leur demandent de libérer les Chefs d’Etat qu’ils ont démis de leur fonction. Ce qu’il faut au contraire, c’est que la Communauté internationale se mobilise pour ce pays « envahi », qu’elle encadre ces hommes de tenues non habitués à la gestion du pouvoir, afin que très rapidement, en l’espace d’un an au maximum, des élections libres et démocratiques soient organisées pour « remettre » le pays sur de nouveaux rails et que les militaires retournent dans leurs casernes continuer leur devoir de protection, de sécurisation des populations.

Au Sénégal, les politiciens occupent les médias et tous les espaces de communication! Ils savent que « seuls », dans leurs petits partis politiques aux adhésions très limitées, ils ne pourront rien gagner. La solution, celle qui leur fournit un peu d’espoir de « s’accrocher » becs et ongles au pouvoir, c’est la COALITION : une dizaine de partis politiques s’unissent alors pour le bien (seulement), car quand le pire s’annonce, c’est le sauve-qui-peut, la débandade ; l’on revient à la case-départ, au « chacun pour soi ». Cela permettra de se relancer au cours des prochaines échéances électorales avec d’autres « partenaires »! Ils l’appellent : « reculer pour mieux sauter ».

En Afrique, de 1950 à nos jours, il y a eu plus de 75 putsches. Vous vous imaginez : plus de 75 ! Que DIEU dans sa miséricorde arrête ces coups d’états à ce nombre déjà alarmant ! Certains pays en sont tellement habitués que les régimes civils ne peuvent plus y durer.

Le Nigéria ouvre la marche « funèbre » avec 7 coups d’état, puis suivent :

-le Burkina Faso : 6

-les Comores, le Soudan, la Mauritanie, le Ghana et le Bénin avec 5 pour chacun

-le Niger, la Guinée Bissau et l’Ouganda : 4 pour chacun

-le Mali : 3

-la République de Guinée et la Gambie: 2 pour chacune

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-les 2 Congo : 1 pour chaque pays.

 

Où va-t-on ? N’est-il pas temps que nos hommes politiques comprennent que le troisième mandat ne doit plus exister dans le vocabulaire démocratique ?

Nous touchons du bois, au Sénégal, il n’y a eu ni coup d’état ni coup d’éclat! Tout autour de nous cependant, en Mauritanie, au Mali, en Guinée Bissau, en République de Guinée, en Gambie, les armes ont crépité, faisant des morts, chassant en dehors de leurs pays des dictateurs devenus Réfugiés politiques qui se croyaient « indéboulonnables » ! La nature a eu raison d’eux. Rien n’est éternel sur cette terre ! Tout est limité dans le temps.

Idrissa Diarra bakelinfo.com

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