
Depuis le 14 décembre 2019, trois mois et douze jours exactement après l’annonce par la Chine d’une Reine sans couronne, une maladie qui n’apparaît, selon certains historiens, qu’une fois par siècle, le monde tremble, secoué par un VIRUS, un tout petit virus surnommé CORONAVIRUS.
Sur tous les continents, même les plus grandes puissances sont menacées, stressées. Dans les pays sous-développés, piteusement appelés pays pauvres, c’est le branle-bas général : les solutions les plus diaboliques sont tentées allant du lavage des mains avec le gel hydroalcoolique à l’utilisation des masques et des gants, en passant par une « trouvaille », ce médicament, la Chloroquine que le Professeur français de microbiologie, infectiologue, natif de Dakar Didier Raoult propose alors que beaucoup d’autres médecins la contestent. Tout cela prouve la peur qui hante les hommes, l’inquiétude qui gagne les esprits, l’effondrement de la société.
Quand la République Populaire de Chine de MAO TSE TOUNG, avec sa population estimée à 1 441 800 000 habitants, soit 18,7% des 7,7 milliards d’habitants de notre planète vit sur une superficie de 9 596 961 Km2 (146 habitants/Km2), l’on doit s’inquiéter en cas de calamité ! C’est ne pas compter sur la discipline de ce peuple ! Tout se fait dans l’ordre et le respect des consignes données. Individuellement comme collectivement, les Chinois sont préparés à tout.
Puissance incontestée dans ce monde en ébullition, le confinement n’effraie pas un Chinois : à part les moyens qu’il a pour contrer le mal, lutter contre le CORONAVIRUS, son éducation lui permet de résister à n’importe quelle situation.
L’Europe (l’Italie en tête avec plus d’un million de Sénégalais qui y vivent) souffre, malgré ses moyens supérieurs à ceux de l’Afrique. Le spectacle que l’on voit toutes les minutes à la télévision ou que l’on entend à la radio ne rassure guère. Cette maladie doit être prise au sérieux.
Les consignes et les conseils venant des autorités administratives et sanitaires sont à respecter, à appliquer scrupuleusement par tous : hommes, femmes, jeunes et vieux.
A situation nouvelle, nouvelle adaptation ! Les Sénégalais ne sont pas des êtres à part ; ils vivent dans une société qui a ses règles. Il faut donc qu’ils s’adaptent et suivent méticuleusement, pour leur bien, dans cette période de « GUERRE », de guerre contre ce VIRUS qui fait des ravages, les dispositions prises par les autorités.
Les prières dans les mosquées et dans les églises, les regroupements lors des mariages, des baptêmes, des décès ne sont plus autorisés.
Les écoles (de la Petite Enfance à l’Enseignement Supérieur) sont fermées. Les internats sont vides : les locataires renvoyés chez eux.
Cependant, le Sénégal reste ce qu’il est, le pays de la Téranga. Les talibés vivent par dizaines dans les Daaras ; les mendiants venus de la sous-région quémandent nuit et jour ; les aliénés remplissent les rues et errent comme les premiers cités, à la recherche de quoi manger matin et soir. Comment faire avec des pauvres personnes sans aucun revenu ? Faut-il les ignorer dans cette période de crise terrible qui recommande la solidarité, l’entraide entre tous. Quel est donc le rôle de l’aumône dans notre société ? Exauce-t-elle les prières du donneur ? Balaie-t-elle, d’un revers de la main, tous les dangers qui devaient arriver à ce donneur ?
Certaines calamités ne sont-elles là, sur notre terre, que pour avertir les hommes, les éduquer, les humaniser afin qu’une analyse assez simple soit facilement faite pour leur faire comprendre que la vie sur terre n’est pas éternelle. Un jour ou l’autre, ils iront mourir par quelque chose : CORONAVIRUS, drépanocytose, otite, carie, pauvreté, richesse…Qu’ils préparent donc demain car toutes les richesses accumulées ici-bas n’iront pas avec eux dans la tombe. Qu’importe leurs valeurs, elles seront après eux, entre les mains des autres qui en feront ce qu’ils voudront, sans même une pensée pieuse pour l’auteur de ces trésors amassés.
De notre vivant, n’attendons pas le confinement ou « l’ordre » du charlatan pour aider, à travers une aumône qui ne dit pas son nom, les autres.
Le vrai remède, celui qui va bouter hors de notre pays, du continent Africain, du monde, ce CORONAVIRUS, c’est la SOLIDARITE, ce lien invisible, naturellement tissé (donneur-receveur), à l’abri des regards, venu du cœur, sans aucune arrière-pensée. Le partage se fera d’une manière naturelle car DIEU est là, comme toujours avec nous, avec nous les pauvres hommes !
Idrissa Diarra, bakelinfo.com