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La Voix du département de Bakel

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Dans l’histoire de l’Education au Sénégal, il est difficile de trouver une année scolaire comparable à celle de 2019/2020 !

Suspendus depuis mars 2020, les cours n’ont repris, après un premier renvoi, qu’en juillet, pour les classes d’examens seulement (CM2, 3e et Terminales). Les classes dites intermédiaires se reposent du 16 mars au 12 novembre 2020 : soit sept mois vingt-six jours, presque une année scolaire normale.

L’année scolaire 2019/2020 est sauvée d’une invalidité ou pour certains d’une blancheur évitée de justesse, grâce à la ténacité des Autorités, à l’engagement des Enseignants, à l’effort consenti par les Parents d’élèves et à l’appui combien important des autres acteurs de l’Education comme l’ANAPEES, la COSYDEP…

Tout est bien qui finit bien ! Mais, un Sage disait : à la fin de chaque fin, il y a un commencement qui, un jour ou l’autre, verra aussi sa fin !

 

Nous sommes à une fin ! Une fin d’année scolaire ! En novembre, un coup de sifflet annoncera le début, nous l’espérons, d’une autre année scolaire pleine de belles promesses.

Comparaison n’est pas raison !

Certains grands spécialistes des statistiques ont fait des comparaisons de résultats d’examens (CFEE, BEPC, DFEM ou BFEM et Baccalauréat) de l’indépendance de notre pays en 1960 à nos jours. Les chiffres ont parlé. Ils ont montré le niveau réel de notre ECOLE. Jamais des résultats aussi élogieux n’ont été obtenus au Sénégal !

Quelles explications peuvent être fournies, malgré la durée des apprentissages ?

-D’abord le bouleversement du système (éducatif et même économique) par cet entêté de virus venu de Chine,

-Ensuite, une reprogrammation des contenus à enseigner (sauf en Mathématiques),

-Puis l’engagement des enseignants, malgré les intempéries et la peur d’être contaminés, après un premier report dû, justement à la contamination de professeurs testés positifs en Casamance,

-Et enfin, l’apport des cours à distance par les radios et les télévisions (bien contesté) car même si ces moyens de communication existent, l’électricité et les

Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ne se rencontrent pas dans tous les foyers. Des enseignants, en grand nombre, à plus forte raison les élèves, ne maîtrisent pas ces nouveaux instruments d’apprentissages.

Cette année scolaire 2020/2021 sera l’année des essais, des tentatives, des grandes innovations. Elle permettra aux grands « Idéologues » de l’Education de sortir de l’ombre pour présenter leurs idées, les étaler, les mettre au grand jour, afin que tous les enfants du pays puissent en bénéficier.

Des tiraillements, (l’éternelle guerre entre les Ecoles Pédagogiques) verront le jour ! Pour le bonheur de notre ECOLE, pour le bien de tout le pays, osons faire le choix judicieux, celui qui montrera les plaies en les touchant du doigt, tout en faisant des propositions pertinentes. Ne nous laissons pas entraîner par les beaux parleurs, ne donnons pas plus de considérations aux travaux de nos parents au détriment de ceux (peut-être) meilleurs des autres candidats.

Les résultats prodigieux de cette année entrent dans l’histoire autant que la pandémie de la COVID-19 et les nombreux décès de personnalités.

Le département de Bakel en engrangeant des taux aussi importants :

CFEE : 68,02% contre 72,4% pour tout le Sénégal a quand même battu des records ;

BFEM : 84,48% contre 74,52% au niveau national,

BAC : 55,50% contre 48,22% pour tout le pays.

Ces prouesses, saluées par monsieur Abdoulaye Fané de l’Association Nationale des Parents d’Elèves et Etudiants du Sénégal (ANAPEES), loin de cacher les réalités du terrain, doivent pousser tous les acteurs qui tournent autour de l’EDUCATION à se retrouver le plus tôt possible pour faire en sorte que cette année scolaire qui débute avec la rentrée du personnel enseignant le 05 novembre 2020 et une semaine plus tard, le 12 pour les élèves soit une année de paix, sans mouvements de grève.

Les fêtes, toutes les fêtes de cette année scolaire doivent être revues. Il n’y a plus de temps à perdre ! Au travail !

Idrissa Diarra

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