
Le Sénégal a dépêché une délégation de 170 personnes pour assister à la 6e édition du Festival international soninké en Gambie. A sa tête, Idrissa Diabira a réagi à l’appel du Président Barro.
Quel est le bilan à mi-parcours que vous tirez de la 6ème édition du Fiso ?
Ça été d’abord un déplacement. Je pense que c’est avant tout une aventure humaine. 170 délégués du Sénégal ont fait le déplacement à Banjul. Ils viennent des départements de Matam, de Kanel, de Bakel, de Goudiry, de Tambacounda. Donc les zones traditionnelles du Fouta, du Hairé, du Gadiaga, du Boundou, et même de Casamance, de Dakar évidemment pour prendre part à cette 6ème édition. Son ouverture, on l’a vue, a été haute en couleurs. On remercie les autorités gambiennes, l’Association pour la culture soninké de Gambie pour leur accueil et leur hospitalité. C’est un défi organisationnel que d’organiser un Fiso. Mais l’ouverture en valait la peine. Les chefs d’Etat l’ont indiqué, le Président Adama Barro qui nous a fait l’honneur d’ouvrir et de parler avec son cœur en soninké, l’ex Président (Mali), Diocounda Traoré, félicitait le Sénégal et notamment la 5ème édition et ce que le chef de l’Etat, Macky Sall, a pu faire, ouvrir la voie à une reconnaissance de cette communauté, de son apport. C’est ce qui s’est poursuivi ici à Banjul.