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La Voix du département de Bakel

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garage Diawara

Population :

Le livre blanc avait posé trois hypothèses de croissance de la population de la commune. Le retour aux taux de croissance 1976-1988 (1,7%), la poursuite du taux observé entre 1988 et 2004 (5%) et la moyenne entre les deux taux soit 3,4%. C’est la poursuite du rythme actuel de croissance de la population qui a été retenue par les autorités (entre 1988-2004)

L’hypothèse forte indique les populations suivantes :

Population 2004 : 9610

Population 2014 : 15.655

Population 2024 : 26.773

Population additionnelle 2004/2014 : 6045

Population additionnelle 2004/2024 : 17.163

 

Economie – Emploi – Revenues

Economie urbaine :

L’économie urbaine est dominée par les apports de l’émigration qui représentent environ 40% du PIB de la commune. Le secteur agricole qui occupe 47% des actifs est peu rentable du fait de l’appauvrissement des sols et la réduction de la pluviométrie. Le secteur industriel est inexistant et le secteur tertiaire (commerce, artisanat, transport, services…) relève entièrement du secteur informel. Le secteur moderne ne représente que 16% de l’ensemble des emplois.

Les principaux objectifs de développement de l’économie urbaine concernent :

La mise en valeur des cuvettes aptes à l’irrigation situées dans la zone d’influence de la commune, principalement entre Diawara et Moudéry. Elle permettra d’asseoir une agriculture rentable, capable d’assurer l’autosuffisance alimentaire et de dégager des surplus commercialisable.

L’intensification de l’élevage par l’utilisation des résidus de récolte et la culture fourragère.

Le désenclavement de la commune par l’aménagement des liaisons avec Bakel- Moudéri et la RN2.

La relance de l’agriculture et l’élevage permettra de créer des PME et PMI, de développer l’artisanat et créer de nouveaux emplois.

La réalisation de ces objectifs peut dès à présent compter sur le projet hydro agricole de Bakel. Ce projet est financé par le Banque Arabe de Développement Africain (BADEA) et le Fond Koweitien pour un montant global de 15 milliards de F CFA. Il intéresse 29 villages et les communes de Bakel et Diawara. La population concernée est évaluée à 41.000 habitants. Le projet envisage :

· La réhabilitation et l’extension de 2000 ha de périmètres irrigués villageois dont 1800 ha le long du fleuve Sénégal (entre Bakel et Moudéri). Des lignes électriques seront construites pour alimenter les stations de pompages ;

· L’intensification et la diversification des productions agricoles : céréaliculture (riz, maïs, sorgho) sur 70% des superficies et cultures maraîchères sur 30% ;

· La construction d’unités de séchage de produits maraîchers (300 m²), de hangars (500 m² à Boudji, Gabou, et Kidira) et de 10 magasins de stockage de produits agricoles ;

· La mise en place d’une mini rizerie d’une capacité de 1,5 t/heure à Bakel ;

· L’allègement des tâches ménagères par la fourniture de 18 moulins à grains et 15 décortiqueuses à riz ;

· L’amélioration de l’alimentation en eau potable par la construction et l’équipement de quatre forages ;

· Le désenclavement des villages et petits périmètres irrigués par la construction de 143 Km de pistes rurales.

Emploi :

La population active de la commune est importante. Elle représente 49,3% de la population totale en 2004 soit 4740 personnes. Les emplois sont actuellement faibles, la population active occupée en 2004 est de 1956 répartis comme suit :

 

-- Agriculture/Elevage  : 923 (47,3%)

-- Pêche : 63 (3,2%)

-- Commerce/Transport : 194 (9,9%)

-- Artisanat : 345 (17,6%)

-- Administration : 67 (3,4%)

-- Services divers : 363 (18,6%)

Les perspectives d’emplois sont approchées en deux étapes à savoir 2014 et 2024 :

Emplois agricoles :

Les emplois agricoles au cours de la première phase de réalisation du PDU 2004-2014 vont encore dominer les activités urbaines. En effet avec les projets d’aménagement hydro agricoles (petits périmètres irrigués) une bonne partie de la population va s’investir dans ce secteur. L’agriculture concerne près de 47,3% des emplois en 2004. Elle occupera 50% des actifs en 2014. Le nombre d’emplois supplémentaire entre 2004 et 2014 sera de 2719. L’aménagement des cuvettes irrigables permettra à l’agriculture de garder non seulement ses actifs mais va en attirer de nouveaux. Cependant avec l’urbanisation une légère diminution des actifs agricoles par rapport à 2004 est à prévoir.

Au cours de la deuxième phase de réalisation du PDU 2014-2024, la part de l’agriculture dans l’emploi urbain passera à 40% avec le développement du secteur industriel et tertiaire. Aussi le nombre d’emplois agricoles passera t-il à 4880 en 2024 soit une augmentation de 2161 unités par rapport à 2014.

Emploi industriel :

La commune avec le développement de l’agriculture irriguée peut abriter en 2024 deux unités industrielles tournées vers la transformation des récoltes (rizeries, conserveries…). Quatre petites entreprises tournées vers les BTP et la mécanique, pourront voir le jour pour accompagner le développement de la commune.

L’industrie pourra ainsi en 2024, dégager un chiffre d’affaire d’environ 600 millions F CFA par an. Si l’on retient en moyenne un emploi pour un million de chiffre d’affaires, l’industrie occupera 600 actifs en 2024 .

Le rythme d’installation des unités industrielles sera lent au cours de la première phase du PDU (2004/2014). En effet, l’hypothèse de créer deux entreprises au cours de cette période semble réaliste. Aussi le nombre d’emplois s’élèvera t-il à 200.

Emplois artisanaux :

L’artisanat va passer du mode traditionnel rural à un stade plus avancé. En effet, le développement de la commune va relancer les activités artisanales (constructions, réparations diverses, services…). Le taux de croissance de l’emploi artisanal va probablement passer à 30%. Le nombre d’emplois artisanaux atteindra 470 unités en 2014 et 640 en 2024.

Emploi tertiaire :

Le secteur informel évolue en moyenne à 4,3% au niveau national, selon l’étude menée par la DAT en 1992. Sur la base de ce taux, l’emploi tertiaire passera de 710 en 2014 à 1080 en 2024.

Emploi public :

La création de nouveaux équipements publics (éducation, santé, ONG, sociétés concessionnaires…) permettra à l’emploi public de passer de 67 à 130 en 2014. Il passera à près de 200 en 2024.

Récapitulatif général

L’emploi futur est estimé à 4680 en 2024 comme l’indique le tableau ci-dessous :

Tableau n° 11 : Perspectives d’emplois

 

Emploi

2014

2024

Nbre

%

Nbre

%

Agricoles

Industriels

Artisanaux

Tertiaire

Publics

2720

200

470

710

130

64,3

4,7

11,1

16,8

3,1

2160

600

640

1080

200

46,2

12,8

13,6

23,1

4,3

Total

4230

100

4680

100

Source : Estimation du PDU 2024

La réalisation de ces objectifs d’emplois suppose l’aménagement d’espaces de travail tels que les zones industrielles, village artisanal, marchés et ateliers pilotes…

Revenus :

Les revenus par habitant auront tendance à s’améliorer avec l’augmentation du taux de l’emploi, et des retombées de l’émigration (retour des émigrés retraités).

Le tableau ci-après indique l’évolution probable des revenues des ménages

 

Tableau n° 12 : Evolution des revenus

Intitulé

2004

2014

2024

 

Taille moyenne des ménages

Actifs par ménage

Revenus moyens des ménages (F CFA 2004)

Revenus moyens par personne (F CFA 2004)

 

19

9

239.600

 

26.000

 

16

8

387.000

 

48.000

 

14

8

493.000

 

61.000

 

Source : Estimation du PDU 2024

Les valeurs indiquées sont en monnaie constante de 2004. Elles doivent être transformées en monnaie courante par application du taux d’inflation de la date visée.

Habitat :

Le caractère rural de la commune et les traditions, qui consistent à regrouper la famille élargie dans de grandes parcelles font que le nombre de personnes par parcelles est élevé. Il est de 24 en 2004 avec un nombre moyen de ménage par parcelle de deux. Le développement urbain va entraîner l’éclatement des familles. Le ménage aura tendance à se confondre à la parcelle et comptera 14 personnes. Les besoins en parcelles s’élèveront à 1226 entre 2004 et 2024. Les zones déjà urbanisées présentent un potentiel de population, lié à la densification et à l’existence de terrains non encore occupés dans les lotissements. Ce type de besoins ne correspond pas à une extension de la superficie actuelle urbanisée :

-- Les populations pouvant être accueillies par densification sont estimées à 1485 en 2024 sur la base d’une densité nette de 100 habitants/ha contre 89 en 2004 ;

-- Les terrains laissés libres, et les divers lotissements estimés à   178 parcelles vont                   accueillir  2492 personnes.

La densification et l’occupation totale des lotissements déjà réalisés peuvent accueillir en 2024 une population estimée à 3977 personnes. Les besoins à satisfaire par extension pour l’habitat s’élèveront en 2024 à 13.186 personnes soit 942 parcelles. Il est à noter que la dimension très importante des parcelles (entre 1000 et 2000 m²) sera revue pour éviter une urbanisation distendue et très coûteuse en matière de réseaux divers. Les lotissements devront cependant tenir compte du caractère rural dominant de la commune en retenant des parcelles de 400 et 600 m².

Equipements publics :

Les besoins en équipements collectifs sont constitués par le déficit en 2004 par rapport aux normes et les besoins supplémentaires entre 2004 et 2024.

Le déficit en équipement en 2004 par rapport à la norme permet de mieux apprécier le niveau de desserte de la population actuelle par les services urbains. Il constitue le programme d’équipement prioritaire de la commune à réaliser dans la première phase d’exécution du PDU.

Les besoins supplémentaires entre 2004 et 2024 sont calculés sur la base de la population additionnelle entre 2004 et 2024.

Le tableau ci-dessous indique les besoins en équipements :

L’estimation des superficies à réserver aux équipements collectifs a été faite sur la base des hypothèses ci-dessous :

Administration :

§ Hôtel de ville : les bâtiments qui tiennent lieu actuellement d’hôtel de ville sont inadaptés. La construction d’un nouvel hôtel de ville est prévue par l’ADM. Une superficie d’au moins 1000 m² doit être prévue sur a base des équipements de même nature réalisés dans le cadre du Programme d’Appui aux Communes (PAC) ;

§ La construction de sièges pour les agences de la SDE, la SONATEL, et la SENELEC s’impose. Un terrain de 600 m² environ doit être réservé par agence ;

§ Avec le développement de la coopération décentralisée, l’implantation de trois ONG est prévue. Un espace de 600 m² est nécessaire par organisme.

Sécurité :

La construction de la police municipale et la brigade de gendarmerie se justifient par la position frontalière de la commune et son enclavement. Un terrain de 800 m² est nécessaire par équipement.

. Education :

§ Ecole préscolaire : les enfants âgés de 2 à 4 ans représentent 8% de la population totale soit 2141 enfants. Actuellement le taux de pré-scolarisation est nul. Il est en moyenne de 8% au niveau national. Sur la base de la scolarisation de 20% de ces enfants d’ici 2024 et un nombre moyen d’élèves par classe de 35, il sera nécessaire de réaliser 12 classes. Les superficies nécessaires sont estimées à 0,5 ha sur la base de 10 m² par élèves.

 

§ Enseignement élémentaire : les besoins en classes à l’horizon 2024 ont été définis sur la base des ratios suivants : scolarisables représentant 20% de la population, taux de scolarisation de 100% et charge par classe de 45 élèves. Les terrains à réserver pour l’enseignement sont d’environ 5 ha sur la base de 10 m² par élève ;

 

§ Enseignement moyen et secondaire : en retenant un taux de passage de 20% du primaire au niveau moyen, le nombre de scolarisables sera de 1070 élèves en 2024. Sur la base de 20 m² par élève, 2 ha seront nécessaires. L’enseignement secondaire va recevoir 50% des élèves du cycle moyen soir 535 élèves. Le terrain à réserver sera de 1 ha sur la base de 20 m² par élève. Cependant, compte tenu du fait que le lycée va rayonner sur l’ensemble de l’arrondissement, le terrain à réserver sera de 4 ha ;

 

§ Enseignement technique : la construction d’un centre de formation professionnel est prévue sur un terrain de 0,5 ha environ.

 

Santé :

Le poste de santé actuel peut couvrir les besoins de 2004. Sur la base de la norme de 10.000 habitants, il sera nécessaire de prévoir 1 poste supplémentaire entre 2004 et 2014 et 2 autres entre 2014 et 2024. Les nouvelles fonctions de Diawara (commune) supposent l’implantation entre 2004 et 2014 d’un centre de santé pour compléter la carte sanitaire de l’arrondissement. Le centre de santé de Bakel qui polarise tout le département possède un rayon d’action très élevé (150 Km).

La création d’un hôpital ne se justifie que vers la fin de la deuxième phase de réalisation du PDU à savoir entre 2014 et 2024.

Sport :

Le terrain de football existant est un espace non aménagé situé en zone inondable. Aussi la construction d’un stade municipal s’avère t-elle utile dès la première phase de réalisation du PDU (2004/2014). Les terrains de sport de proximité sont inexistants. Les besoins concernent la réalisation de deux plateaux multifonctionnels entre 2004 et 2014 et quatre autres entre 2014 et 2024.

Culture/Jeunesse :

Diawara ne dispose pas encore d’équipements socio-culturels. Les besoins concernent principalement la création d’une salle de cinéma et d’un centre socio-culturel entre 2004 et 2014.

Place et Jardins publics :

La structure urbaine ne comporte pas de véritables centres. Les espaces libres à l’intérieur des quartiers habités sont souvent des poches inondables, inaptes à l’habitat. Aussi le parti d’urbanisme devra-t-il prévoir dans les extensions un nouveau centre ville et des centres de quartiers. Des places publiques devraient être prévus dans les zones actuellement habitées et les extensions. En ce qui concerne les espaces plantés (zones de reboisement), les besoins sont estimés à 54 ha sur la base de 20 m² par habitant (création de bois communaux et de rideaux d’arbres de protection des berges des cours d’eau).

Culte et Cimetière :

Les mosquées arrivent actuellement à satisfaire les besoins des populations. On compte une mosquée pour 3000 habitants environ ; ce qui correspond à un rayon moyen d’action de 500 m par grande mosquée. Compte tenu de la rigueur du climat, ce ratio a été maintenu pour estimer les besoins futurs. Ces besoins s’élèvent à deux grandes mosquées supplémentaires entre 2004 et 2014 et quatre autres entre 2014 et 2024. Les petites mosquées sont des équipements de proximité intégrés aux centres de quartier.

Les quatre cimetières existants sont vastes de 70.300 m² soit 7,3 m² par habitant. Ils peuvent valablement faire face aux besoins entre 2004 et 2014 même si la rotation sépulcrale est nulle.

La grille des équipements est issue de l’organisation urbaine qui distingue les niveaux suivants :

 

a. Le groupe d’îlots qui constitue le groupe familial solidaire : un ensemble de 8 îlots soit 48 parcelles ou 1000 habitants environ, est proche de la norme admise pour une borne fontaine.

 

b. Le quartier : compte tenu de la taille de la commune, le chiffre de 3000 habitants est un bon ordre de grandeur. Un ensemble de près de 150 parcelles permet de composer un quartier de cette taille. Les équipements qui seront installés au niveau du quartier seront d’accès faciles à partir de toutes les habitations. Le quartier peut recevoir l’école primaire, le lieu de culte, le terrain de jeu et la place publique. Ces équipements seront localisés dans le centre de quartier qui doit compter environ 2 ha.

c. L’unité urbaine : Diawara doit accueillir les équipements d’une véritable commune. On trouvera l’enseignement moyen et secondaire, le centre de santé, le marché central, les équipements socio-culturels, le stade…

Activités :

Le marché central et le centre commercial peuvent faire face aux besoins d’ici 2014. Au cours de la deuxième phase de réalisation du PDU, un nouveau marché central est à prévoir dans la zone d’extension. Les activités de transport interurbain doivent être soutenues par la construction d’une gare routière entre 2004 et 2014. La promotion de l’artisanat suppose la création d’un village artisanal, équipé d’ateliers pilotes. La création d’une zone industrielle va trouver sa justification avec le développement de l’agriculture irriguée (production intensive de riz, de tomate, de légumes…). L’exploitation du potentiel touristique suppose l’implantation d’un campement touristique (excursions, chasses…).

Infrastructures :

Voirie :

Le principal obstacle au développement de la commune se rapporte à son enclavement. Aussi est-il nécessaire d’aménager la route fluviale Bakel-Diawara-Moudéri et la bretelle Bondji-Diawara.

La voirie urbaine structurante doit être aménagée progressivement d’ici 2024. Les besoins sont estimés à 6 Km entre 2004 et 2014 et 10 Km entre 2014 et 2024. Les largeurs de voies suivantes ont été retenues :

· Niveau quartier : 8 m et 10 m

· Niveau urbain : 20 m et 30 m

Alimentation en eau :

 

La disponibilité en eau potable par habitant n’est que de 15 litres/jour en 2004. Elle doit être portée à 35 litres/jour. Aussi les besoins s’élèveront-ils à 548 m3/jour entre 2004/2014 et 937 m3 entre 2014/2024. La capacité du forage actuel ne dépasse pas 150 m3/jour soit un déficit respectif de 398 m3 et 787 m3/jour en 2014 et 2024. La satisfaction de ces besoins demande soit la construction de nouveaux forages ou d’une station d’épuration de l’eau du fleuve.

La longueur du réseau de distribution d’eau n’est que de 0,3 m par habitant en 2004. La population desservie est de 52% en 2004. A l’horizon du PDU, l’hypothèse est d’alimenter la totalité de la population. Aussi le linéaire de réseau par habitant sera-t-il porté à 0,6 m. Les besoins supplémentaires en réseau d’alimentation en eau potable sont estimés à 6383 m entre 2004/2014 et 6671 m entre 2014/2024.

Assainissement :

L’assainissement constitue un besoin prioritaire pour la commune. L’élaboration d’un plan directeur d’assainissement qui se fait sur la base du PDU est indispensable. Les actions à mener au cours des deux phases de réalisation du PDU seront programmées à partir des résultats de cette étude. Cependant le PDU a tenu compte des bassins versants et des poches inondables qui seront utilisés pour faciliter le drainage des eaux pluviales. L’évacuation des eaux usées continuera à se faire par système individuel. Cependant, il est utile de réaliser un programme de latrines améliorées au profit des populations démunies.

Ordures ménagères :

La commune doit mettre en place d’ici 2004 un système de collecte et de traitement des ordures qui s’appuiera sur le partenariat (groupements associatifs et la coopération décentralisée)

Electricité/Eclairage public :

Le raccordement au réseau électrique est encore faible ; il est seulement de 42% en 2004. En 2024, tous les ménages devront être raccordés à l’électricité soit la construction de 9194 m supplémentaires de lignes en 2014 et 12.224 m en 2024.

L’éclairage public portera sur l’ensemble du réseau basse tension en 2024.

Téléphone :

Le nombre d’habitants par ligne téléphonique qui est de 49 en 2004 sera porté à 15 en 2024 soit environ un branchement par ménage. Le nombre de lignes à créer sera de 849 entre 2004/2014 et 741 entre 2014/2024.

Superficies à urbaniser en 2024

Les besoins en superficies à urbaniser entre 2004 (situation actuelle) et l’horizon du PDU (2024) sont calculés sur la base des perspectives d’augmentation de la population liées au dynamisme de l’économie urbaine et à la croissance naturelle. Le calcul prend également en compte la possibilité de densification des quartiers existants et la capacité des lotissements en cours d’occupation. Il s’appuie également sur les densités de population et les normes d’équipement adoptées. Il est utile de rappeler que la taille des ménages et des parcelles est élevée avec respectivement 19 et 24 personnes. La dimension moyenne des parcelles est de 2000 m². Aussi la densité brute à l’hectare n’est-elle que de 71 habitants en 2004. Compte tenu des parcelles encore libres et des possibilités offertes par la restructuration du village traditionnel, la densité brute en 2024 sera de 70 habitants/ha. Sur la base de ce ratio les besoins totaux en superficies à urbaniser se présenteront comme suit :

 

Tableau n° 14 : Superficie à urbaniser en 2014 et 2024

Intitulé

2004

2014

2024

 

Objectifs de population

Population supplémentaire par rapport à 2004

Dont :

- Densification

- Extension

 

9610

 

16.436

6926

 

5606

1320

 

26.773

17.163

 

7008

10.155

 

Superficie totale (ha)

Dont densification (ha)

Superficie d’extension supplémentaire par rapport à 2004 (ha)

 

135

 

235

47

100

 

382

58

247

 

Le nombre d’habitants par parcelle déjà élevé du fait du caractère encore rural de l’agglomération aura tendance à diminuer. Aussi la densification concernera-t-elle essentiellement le remembrement et l’occupation des parcelles libres, estimées à 292 en 2004. Le taux d’occupation de ces parcelles sera de 80 % en 2014 et 100 % en 2024.

La répartition des besoins en espaces à urbaniser par catégorie d’utilisation a été faite sur la base des hypothèses suivantes :

§ Habitat (y compris petites voiries) 63 % contre 71% actuellement. Il a été tenu compte de la réduction de la taille des parcelles proposée dans les futurs lotissements. (ente 400 et 600 m²)

§ Equipement : 6 % contre 5,4 % actuellement.

§ Activités : 6% contre 0,3 % actuellement, afin de doter la commune d’espaces nécessaires destinés à abriter les activités industrielles, artisanales et commerciales.

§ Voiries et espaces libres : 12 % contre 17 % actuellement, afin de doter la commune d’une véritable armature urbaine et d’un système de voirie bien maillé.

§ Paysages naturels et espaces verts : 15,4 %

Sur la base des ratios ci-dessus les besoins en superficies à urbaniser se répartissent comme suit :

§ Habitat : 156 ha

§ Equipements : 15 ha

§ Activités : 8 ha

§ Voirie et dégagement : 30 ha

§ Paysages et espaces verts : 38 ha

 

Les sols aptes à l’aménagement urbains de l’actuel périmètre communal estimés à seulement à 30 ha sont insuffisants pour faire face aux besoins en espaces à l’horizon du PDU. Les zones d’extension potentielles de la commune se trouvent en dehors du périmètre communalà l’Ouest, au-delà de la rivière Ololongui. C’est dans cette zone que seront recherchés les 217 ha nécessaires à l’extension de la commune. Il est à noter que les terres sur lesquelles va porter l’extension de la ville font partie du terroir traditionnel des habitants de Diawara.

Objectifs d’aménagement urbain

Les objectifs à atteindre consistent principalement à :

Créer un second centre urbain

Diawara va passer du statut de village centre à celui de commune. Elle fonctionne actuellement comme un relais rural. Les équipements et emplois modernes y manquent cruellement ; il n’existe pas de centre urbain (absence d’activités…). Le premier impératif est de restructurer le village ancien et de créer un second centre ville au niveau des zones d’extension.

Créer un environnement urbain sain

Le développement urbain s’appuiera sur les terrains aptes à l’urbanisation. Les zones inondables seront préservées et utilisées dans le cadre du drainage du site ou comme espaces plantés. Il s’agira de mettre en place un espace fonctionnel et hygiénique qui profite largement de la présence des cours d’eau (fleuve, rivière, mare).

Mieux intégrer le fleuve dans le tissu urbain

Les berges du fleuve seront l’objet d’un aménagement paysager tenant compte des méandres et du lit mineur cultivé en période de décrue.

Respecter les coutumes et traditions des populations

La programmation de l’espace doit refléter la vie de groupe et les cercles de solidarité actuellement très développés.

Développer les relations entre Diawara et sa zone d’influence

L’enclavement de la commune limite ses relations avec son hinterland. En effet, la commune est difficile d’accès du fait de la mauvaise qualité des routes et pistes rurales.

Mettre en place un programme de développement adapté aux possibilités financières de la commune et des populations

 

Les finances municipales, les subventions de l’Etat et l’aide des partenaires au développement constituent les principales sources de réalisation de l’habitat, des équipements et des infrastructures diverses. L’élévation récente de Diawara au rang de commune fait que le budget est encore faible et la coopération décentralisée encore limitée. Cependant, la commune peut compter sur le dynamisme de ses nombreux émigrés qui ont beaucoup investi dans le bâtiment.

Faire jouer à Diawara le rôle de relais communal

Il s’agira de faire de Diawara un établissement humain devant permettre à l’échelon local (souvent composé de zones périphériques) d’avoir accès à certains équipements collectifs. La commune doit être dotée d’équipements de qualités lui permettant de servir de centre aux communautés rurales de l’arrondissement de Moudéry.

Source : Mairie de Diawara

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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