BAKELINFO.COM

La Voix du département de Bakel

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

SAINT-MARCEL.Tous les ans, Lazuli Troupe donne une représentation théâtrale au profit d'Apis. Il s'agit d'une des principales sources de revenus de l'association. L'association Apis (Association contre les parasitoses infantiles au Sénégal), existe depuis 1991 et depuis elle lutte contre la bilharziose (une infection parasitaire qui est la seconde cause de mortalité dans le monde après le paludisme et qui s'attrape en urinant dans les marigots) dans la région de Bakel au Sénégal. Depuis, les traitements de masse et l'éducation à la santé se sont poursuivis au rythme des missions réalisées par les bénévoles. Au fil des missions un parrainage s'est instauré entre la commune de Soum et la ville de Saint-Marcel qui envoie des subventions au poste de santé de Soum. Si la lutte contre la bilharziose est la priorité numéro un d'Apis, l'association s'est tournée vers la farine Misola qui est composée de mil, soja et arachide et permet de lutter contre la malnutrition. Une unité de production a été mise en place à Bandia mais elle s'avère un échec total que déplore l'association. « Nous avons eu une visite houleuse à l'unité de Bandia. Depuis sa mise en place, elle ne fonctionne pas. Les femmes utilisent le moulin pour leur farine personnelle. Aucune activité Misola ne s'est mise en place et nous n'avons pu négocier pour le rachat du moulin. L'association se retire de cette mission qui est un total échec. Nous sommes très déçus pour les sponsors qui ont aidé à la mise en place de cette unité, en particulier le Rotary Club des Andelys », constate André Desaunay, président de l'association. Un réconfort pour les bénévoles est de savoir que l'unité de production de farine Misola est un succès à Bakel. En moins de six mois (en 2009), les femmes de l'association contre la malnutrition des enfants de Bakel, ont produit 1 571 paquets de farine. Apis leur a offert une balance de 50 kg et un peson.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Plusieurs personnes originaires des régions de Kayes (Mali), du Guidimakha (Mauritanie) et de Tambacounda (Sénégal) ont mis en place six groupes thématiques pour réfléchir sur une vision du développement de leurs territoires respectifs à l'horizon 2030, a indiqué jeudi, Mamadou Fadé, chef d'antenne de l'Agence régionale de développement (ARD) à Bakel. D'après M. Fadé, à l'issue d'une réflexion ouverte mercredi à Tambacounda et qui a pris fin jeudi, les acteurs au développement des trois régions situées dans des pays partageant les mêmes frontières, ont mis en place six groupes thématiques correspondant à autant de composantes. Dans le cadre de cette démarche de prospective territoriale, "chaque groupe a identifié des points focaux", a précisé M. Fadé. Il s'agit de la composante gouvernance locale, avec comme points focaux l'Agence régionale de développement (ARD) et le Comité d'appui au développement local (CADL). La composante sécurité alimentaire a comme points focaux la Direction régionale de développement rural (DRDR) et le Cadre régional de concertation des ruraux (CRCR). Quant à l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), elle s'occupera en tant que point focal de la composante capital humain, là où le développement économique sera l'affaire du service de la planification. La thématique aménagement du territoire et environnement a été confiée à l'Inspection régionale des eaux et forêts (IREF) et au service d'aménagement du territoire. Pour ce qui est de la composante communication et désenclavement, les points focaux que constituent l'Agence autonome des travaux routiers (AATR) et le centre culturel sont chargés d'y réfléchir. Les points focaux de chaque composante vont se constituer en un groupe "d'ici fin août", afin de produire une fiche qui servira de base de travail lors d'un séminaire prévu fin octobre, a indiqué le chef d'antenne de l'ARD à Bakel.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Kaolack, 12 juil (APS) – L’ancien ministre Seydou Sy Sall, propose comme ‘’solution à l’insuccès de la décentralisation’’, une refondation des régions en collectivités territoriales à travers un nouveau découpage du territoire national. ‘’Il s’agira de reprendre carrément, dans une logique de développement et non de raison électoraliste, le découpage administratif actuel et les politiques d’aménagement du territoire pour arriver à des pôles régionaux de développement. Car la décentralisation n’a de sens que si elle suscite le développement en plus de l’administration de proximité’’, a expliqué Seydou Sy Sall. Il participait, samedi à Kaoalck, une conférence publique des jeunes de la fédération départementale de la Ligue démocratique (LD, opposition) sur le thème : ‘’Aménagement du territoire et politique de décentralisation’’. Ainsi, a dit M. Sall, six zones seront créées : celle regroupant les régions de Dakar et de Thiès, celle reconstituant l’ancienne région du Fleuve plus le département de Bakel, celle du Ferlo englobant les régions de Diourbel et de Louga, celle de l’ancien Sine-Saloum avec les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, celle de la Casamance avec les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda et celle du Sénégal Oriental, sans Bakel, avec les régions de Tambacounda et Kédougou.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Les opérations de navigation sur le fleuve Sénégal jusqu'en territoire malien devraient être lancées en août-septembre 2009, a annoncé le Haut-commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), le Mauritanien Mouhamed Ould Merzoug. M. Ould Merzoug, dont les propos ont été rapportés par la télévision publique malienne (ORTM), s’exprimait au sortir d’une audience avec le président Amadou Toumani Touré du Mali, un des quatre pays membres de l’OMVS. Une source proche du siège de l’OMVS à Dakar a expliqué à Ouestafnews que ce projet dit de « navigation » est un « vieux programme » de l’organisation qui devrait enfin « arriver à son terme dans quelques mois et permettre une plus grande navigabilité sur le fleuve Sénégal ». Il s’agit notamment de finaliser les travaux de balisage entrepris dans le cadre de ce projet dont le coût initial était estimé à 40 milliards FCFA, selon des chiffres contenus dans des documents de l’OMVS et dont Ouestafnews a obtenu copie. L’enjeu de ce projet selon l’OMVS « est de créer un chenal navigable long de 905 km et large de 55 m permettant la circulation entre Saint-Louis (Sénégal) et Ambidédi (Mali) des bateaux et barges de tonnages moyens », souligne l’organisation dans un de ces documents. La ville de Saint louis se trouve au nord du Sénégal et Ambidédi au sud-ouest du Mali, dans la région de Kayes frontalière du Sénégal. Actuellement, faute d’aménagement, la navigabilité sur le fleuve s’arrête uniquement sur quelques dizaines de kilomètres côté sénégalais.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Le problème récurrent de l’enclavement interne du département de Bakel a été posé sur la table par les élus locaux. Bakel qui s’étend sur 24 000 Km2 n’a aucune piste carrossable reliant ses différentes localités. Une étude faite à la suite du conseil inter ministériel du 17 août 2006, relatif au programme d’urgence dans la région, fait ressortir « la difficulté de se déplacer, l’inaccessibilité de plusieurs zones surtout en période hivernale, les coûts onéreux des transports, etc. ». Les populations, si l’on en croit Baganda Sakho, le président du GIC de Bakel, souffrent terriblement de cette inexplicable situation d’enclavement interne qui ne fait qu’accentuer la pauvreté dans la mesure où des études ont également établi une très forte interrelation entre l’enclavement et les indicateurs de développement. Dans le temps, l’Association pour le développement de l’arrondissement de Moudéry avait manifesté le désir de réaliser l’axe Djimbé- Gandé et était même prête à casser sa tirelire si les pouvoirs publics en avaient fait une de leurs priorités. Les routes départementales sont toutes impraticables, des ouvrages d’art menacent de s’écrouler.

Chroniques du Mardi

Religion

Actu. locale

Portraits