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La Fao revoit à la baisse ses prévisions concernant la production mondiale de riz paddy en 2015. Selon les nouvelles prévisions de la Fao faites au mois d’octobre, la production du riz paddy en 2015 devra connaître une baisse de 6,5 millions par rapport à la prévision de départ.

La production mondiale de riz paddy devrait s’élever à 742,6 millions de tonnes en 2015 (493,0 millions de tonnes, équivalent usiné), soit 6,5 millions de tonnes de moins que prévu dans l’édition de juillet du Suivi du marché du riz (Smr) de la Fao. Ce document analyse l'évolution récente du marché mondial du riz, ainsi que les perspectives à court terme. Si ce niveau venait à se confirmer, la production mondiale de riz serait inférieure de 2,6 millions de tonnes (0,4%) au résultat déjà médiocre de 2014.

 

Ce qui signifierait, note le Smr du mois d’octobre, une deuxième année de croissance atone ou négative. Depuis le début, signale le rapport, cette campagne a été caractérisée par des conditions climatiques défavorables, essentiellement liées à la prévalence de l’anomalie climatique El Niño. Selon les prévisions, l’influence d’El Niño pourrait se maintenir jusque dans les premier mois de 2016, faisant ainsi s’évanouir les chances de recouvrer les pertes encourues durant la campagne principale par une production accrue au cours de la campagne secondaire.

 Les perspectives pour 2015 font état d’un recul de la production en Afrique, où 28,3 millions de tonnes de paddy devraient être récoltées, soit 1,5% de moins que la récolte abondante de 2014. L’essentiel de la contraction, souligne la dernière édition du Smr, devrait être imputable à un repli de la production en Égypte, en raison d’une baisse des rendements provoquée par des températures trop élevées, et à Madagascar, sous l’effet de pluies tardives et irrégulières. La faiblesse et l’irrégularité des précipitations font également partie des raisons pour lesquelles la production devrait se contracter au Nigeria et au Ghana. Une partie de ces déficits devrait être compensée par des récoltes accrues dans d’autres pays, notamment au Mali et en Guinée.

Les estimations de la Fao concernant le commerce international de riz ont été révisées depuis juillet afin de mieux prendre en compte les flux commerciaux de riz non répertoriés. Dans le cadre de cette nouvelle approche, les estimations concernant les volumes échangés à l’échelle internationale ont été relevées à 45,3 millions de tonnes en 2014 (janvier-décembre), un niveau record historique, supérieur de 2,6 millions de tonnes aux précédentes estimations. De même, les prévisions concernant les flux commerciaux en 2015 et 2016 ont également été revues à la hausse. Elles laissent désormais entrevoir une contraction des échanges de 3% à 44,0 millions de tonnes en 2015, suivie d’une reprise de 2,2% à 45,0 millions de tonnes en 2016.
Si l’on se fie aux explications de la Fao, le recul du commerce mondial de riz en 2015 devrait être imputable à une contraction des importations, étant donné que l’offre devrait être abondante dans les pays exportateurs. Cette contraction s’explique par l’abondance des disponibilités détenues par les principaux pays importateurs, en raison de bonnes récoltes ou d’achats en grande quantité l’an dernier, mais également par la faiblesse des monnaies locales. Le recul des importations pourrait être particulièrement marqué dans les pays d’Asie, notamment au Bangladesh, en Chine, en République islamique d’Iran et au Sri Lanka. Les livraisons à destination des pays africains pourraient également fléchir en 2015, en partie en raison du Nigeria, où les commerçants peinent à accéder aux réserves de change.

La consommation mondiale de riz en 2015/16 devrait s’élever à 500 millions de tonnes
Selon les estimations actuelles du Smr, l’utilisation mondiale de riz en 2015/16 devrait s’élever à 500 millions de tonnes (équivalent riz usiné), soit 1,1% ou 6 millions de tonnes de plus que la précédente campagne. La croissance devrait être principalement soutenue par une hausse de la consommation alimentaire ; l’utilisation de riz dans l’alimentation animale pourrait également progresser quelque peu, malgré la forte concurrence des autres céréales et aliments pour animaux. Pour ce qui est de l'utilisation alimentaire, la consommation moyenne de riz par habitant devrait enregistrer une légère hausse et atteindre 54,7 kg en 2015/16, contre 54,6 kg en 2014/15, grâce à la chute des prix de détail en Asie. Egalement, relève les prévisions, la production mondiale de riz devrait être inférieure à l’utilisation en 2015/16, les stocks mondiaux de riz en 2016 devrait ainsi chuter de 3,5%, soit un recul de près de 6 millions de tonnes, et s’établir à 164,3 millions de tonnes. En conséquence, le rapport stocks mondiaux-utilisation, un indicateur important de la sécurité alimentaire, devrait reculer et passer ainsi de 34,1% en 2015 à 32,3% en 2016.

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