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La Voix du département de Bakel

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Bakelinfo.com vous présente Demba DIALLO. Ancien élève de l'école IMDB ( Ibrahima Malal Diaman Bathily ), du CEM Waoundé N'diaye de Bakel et du Lycée Mame Cheikh Mbaye, Demba DIALLO est aujourd'hui Juriste International dans la BID ( Banque Islamique de Devoloppement ) en Arabie Saoudite, après avoir affûté ses armes dans le pays de l'Oncle SAM, à quelques encablures de la " WHITE HOUSE". Cet ancien étudiant de l'Université Cheikh Anta DIOP est un pur produit du Sénégal Oriental. De la diaspora, il garde de très bons souvenirs de sa ville natale Bakel, de son département et de son pays. Nous l'avons approché pour savoir un peu plus sur son parcours, sa vie professionnelle, sa vision de la micro-finance sans manquer de l'interpeller sur la situation actuelle du département de Bakel, de la région de Tambacounda et du Sénégal. Ci-dessous l'interview avec cet autre fils du terroir  au parcours atypique et exemplaire.

Bakelinfo.com : Demba Diallo, un nom méconnu de la toute nouvelle génération Bakéloise, qui êtes vous ? 

Pour ma présentation, je dirai que je suis né à Ndayega-II de Bakel à la frontière avec Ndiayega-III. J’ai fait l’école primaire à l’école régionale devenue IMDB de 1979 à 1985, l’enseignement moyen au collège Waoundé Ndiaye de 1985 à 1990, l’enseignement secondaire au lycée Mame Cheikh Mbaye de Tamba de 1990 à 1993, puis la fac de droit de l’UCAD d’où je suis sorti avec une maitrise en droit public (Option relations internationales). Ensuite, j’ai suivi un master (LL.M) en droit international des affaires à American University, Washington College of Law, une université qui se trouve dans la ville de Washington aux Etats Unis.     

En ce moment, Je suis conseiller juridique à la Banque Islamique de Développement et comme tel, je suis exposé à différents aspects du droit, de la finance conventionnelle, mais surtout de la finance Islamique. Mon travail m’expose aussi à une diversité culturelle réelle et j’ai eu la chance de voyager dans plusieurs pays à travers le monde. Ceci enrichit mon expérience et me donne une meilleure ouverture d’esprit dans mes rapports avec autrui aussi bien du point de vue professionnelle que personnelle.

 

Bakelinfo.com : Bakel, cette ville tant aimée mais si abandonnée vous a vu naître, quels souvenirs vous restent- ils de cette contrée multiethnique du Sénégal ?

Pour moi, Bakel n’est pas seulement une ville, cela évoque un état d’esprit. C’est le lieu qui m’a vu naître et grandir et avec lequel j’entretiens des liens forts. C’est là que j’ai mes amis et une partie de ma famille. J’ai mes petits endroits secrets. J’ai un rapport particulier avec les lieux, les odeurs, les personnes, la culture, et la cuisine, en particulier le déré et le baouya. J’allais souvent sous la préfecture, au bord du fleuve où je m’asseyais pendant des heures pour rêver et espérer.

Bakelinfo.com : Le Droit, fût- il un choix ou un pur hasard ? Pourquoi avoir décidé de suivre ce chemin un peu décrié dans le monde Soninké (On a l'habitude de dire que le droit n'est pas trop catholique : juristes défendant à tort ou à raison, pondre des lois sans mesurer les conséquences...) ?

Le droit a été très tôt une vocation pour moi. Certes, je n’avais pas de juristes dans ma famille ou dans mon entourage, mais à travers mes lectures, j’ai pu me familiariser avec le parcours d’éminentes personnalités qui ont eues à faire leurs humanités dans le droit et poursuivre des carrières florissantes aussi bien dans la pratique du droit que dans divers autres secteurs de la vie. 

Quand j’étais élève au CEM Waoundé Ndiaye, j’assistais tous les mercredis aux audiences du tribunal départemental et j’admirais l’autorité que dégageait le juge. Et par moment, un avocat venait plaider un dossier et nous délectait de superbes plaidoiries. Je me rappelle encore de l’avocat Bakélois basé à Saint Louis qui était venu défendre un client et a fait une excellente plaidoirie que j’ai beaucoup appréciée.

Maintenant, les juriste/avocats ont toujours eu bon dos dans nos sociétés, bien que leur travail soit nécessaire. Comme vous le savez, nos systèmes judiciaires modernes mettent en place des procédures judiciaires qui ne sont pas toujours à la portée du commun des mortels et qui nécessitent souvent l’assistance d’un technicien du droit. D’autre part, il faut dire que la pratique du droit est très vaste et que les juristes se spécialisent dans toutes sortes de secteurs du droit. 
Ceci dit, le bon droit doit s’inspirer des réalités sociales et non du contraire. Le législateur, qui en est l’originateur, doit légiférer pour sa société et de ce fait, il doit faire un travail de sociologue d’abord avec le juriste ne faisant qu’une mise en forme du contrat social. Bien que ceci soit évident, cela n’a pas toujours été le cas dans nos sociétés d’autant que les lois occidentales sont plaquées à nos systèmes juridiques sans tenir compte de nos réalités. C’est ceci peut être qui est la source de toutes les méfiances et/ou ressentiments à l’égard du législateur d’abord, puis du juriste qui est chargé d’appliquer ces lois perçues comme anti sociales.  

Bakelinfo.com : Vous vivez aujourd'hui aux Etats Unis, comment Jeune Bakélois que vous êtes, aviez- vous pu embrasser "the american dream "?

J’ai vécu aux Etats Unis entre Décembre 1999 et Avril 2006. Je suis maintenant en Arabie Saoudite, bien que j’y aille au moins une fois par an.

Quand au « American Dream », je dirai qu’avec la crise financière actuelle, c’est plus un mirage qu’autre chose. Beaucoup d’américains et de nos frères africains vivant là-bas ne s’y retrouvent plus bien que les choses changent maintenant. Quand même, il faut dire que les Etats Unis sont un pays pour lequel j’ai beaucoup d’admiration. C’est un monde où le travail paie et où la responsabilité individuelle et  l’indépendance sont les maitre-mots. Quand j’étais à New York et que je travaillais pour mon propre compte, il m’arrivait de travailler jusqu'à 2 :00 du matin et de me réveiller le lendemain à 6 :00 du matin et cela toute la semaine.  

Maintenant, par la grâce de Dieu, je fais un travail que j’aime bien et je m’épanouis professionnellement.

Bakelinfo.com : Pouvons-nous en savoir un peu plus sur votre carrière professionnelle entamée aux bords de la Maison Blanche ?

Etant étudiant, j’ai fait toute sorte de boulots, notamment comme caissier dans une station d’essence et dans un supermarché entre autres. J’ai pu aussi avoir un stage non rémunéré avec African Development Foundation (ADF) qui est une agence du gouvernement américain qui intervient dans le financement des projets dans 13 pays africains, y compris le Sénégal. Puis, après mon Master, j’ai travaillé pour l’ADF comme assistant de programme pour un contrat d’un an. Ensuite, je suis allé à New York ou j’ai travaillé pour deux cabinets d’avocats qui interviennent dans l’immigration. Ces avocats me permettaient aussi d’avoir mes propres affaires et de travailler parallèlement pour mon propre compte. Ainsi, j'aidais plusieurs de nos frères et sœurs à obtenir des papiers aux Etats Unis. J’avais un avantage certain puisque je parle Français, Pulaar, Soninké et Wolof en plus de l’anglais. J’avais une clientèle très variée avec presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Mais, c’était un travail très dur, mon téléphone n’arrêtait pas de sonner. C’est pourquoi, quand la BID ( Banque Islamique de Développement) m’a appelé pour l’entretien de travail, je n’ai pas hésité. Ce qui fait que depuis 2006, je suis avec la BID où j’apprends chaque jour quelque chose de nouveau. J’ai également la chance de beaucoup voyager et de rencontrer des gens très intéressants.

Bakelinfo.com : Après les Etats Unis, vous avez choisi de migrer vers L'Arabie Saoudite, que faites vous là-bas actuellement, éclairez-nous sur votre métier ?

Je suis fonctionnaire international avec la Banque Islamique de Développement. Je travaille au département juridique comme conseiller juridique. Nous assistons les départements opérationnels sur tous les aspects juridiques de leur travail, notamment par la rédaction d’accords, de contrats, de révision de documents juridiques et d’émission d’avis juridiques de toute sorte. Nous voyageons également avec les équipes techniques pour l’évaluation des projets et nous nous occupons de tous les aspects juridiques. J’ai été impliqué dans des projets très importants à travers le monde, y compris au Sénégal. En principe, j’ai été recruté dans la section anglophone du département, mais je travaille aussi sur des dossiers de pays francophones.

Bakelinfo.com : De la diaspora, quelle lecture faites vous du département de Bakel et de la région de Tamba où vous aviez fait vos premières humanités ?

A mon sens, la région de Tamba a un potentiel énorme qui n’attend qu’à être exploité. Cette région peut être le fer de lance de l’économie de notre pays. D’abord c’est une région carrefour à cheval entre la Mauritanie, le Mali, la Gambie et la Guinée. Ce qui est un atout réel.

Pour Bakel, notre plus grand atout en ce moment, c’est le fleuve. Une véritable économie peut être développée autour de ce fleuve, notamment dans le domaine de l’agriculture et plus spécifiquement, la culture du riz qui est la première denrée du pays. Bakel doit être connu pour quelque chose, soit l’agriculture, la culture et le tourisme avec le passé riche (avec le "diani kolomba" et les sites historiques), mais aussi sur l’éducation. Nos autorités doivent se comporter comme des experts en Marketing. Pour mieux vendre notre ville, Bakel doit être connu pour quelque chose, qu’on puisse dire que Bakel est la capitale sénégalaise de ceci ou de cela  et que nous mettions tous nos efforts là-dessus. Par exemple, du riz ou du " Makaa" ( Maïs ) avec les cultures de décrue…. Mais dans tous les cas, nous pouvons être à l’avant garde de l’agriculture si nous développons une politique réelle en ce sens puisque nous avons l’eau, les terres et la main d’œuvre.

Par ailleurs, Bakel peut aussi être une ville universitaire. Imaginez si on construisait une université régionale de 10.000 étudiants ouverte à nos pays voisins. Pourquoi pas une université Islamique polyvalente comme celle de la Malaisie ou même de l'Ouganda où on enseigne non pas seulement les valeurs de la religion mais aussi les sciences et les techniques à l'instar de toutes les universités modernes. On peut aussi faire un institut d’enseignement des métiers tels que l’agriculture, la  maçonnerie, et les autres métiers avec une réelle ouverture sur les masses et des cours pratiques dans nos langues de manière à moderniser notre artisanat. 

Nous avons beaucoup de potentialités, mais il s’agit d’avoir des politiques proactives pour les identifier et les exploiter. Quant au financement, il pourra se faire de plusieurs manières. L’expertise existe pour cela. Il faudra développer ces politiques-là pour fixer nos populations et assurer l’avenir de nos enfants.

Bakelinfo.com: Si je ne me trompe pas, vous vous connaissez largement aujourd'hui en micro-finance, pouvez-vous nous donner quelques pistes de réflexion pouvant redorer le blason de l'économie locale Bakéloise ?

La BID intervient beaucoup dans le domaine de la micro finance et j’ai eu la chance d’y être impliqué depuis le début à coté d’autres domaines tels que le développement des PME. Le problème de la micro finance est très souvent lié au problème de la garantie, mais autrement, c’est un très bon moyen pour permettre aux masses l’accès au crédit et l’accès à l’emploi par des activités génératrices de revenus. 

Vous savez les institutions de micro finance doivent penser à de nouvelles méthodes innovantes de financement. Prenons l'exemple d'un émigré en France qui envoie chaque mois une somme de 300.000 CFA à sa famille. Cet argent souvent utilisé pour la ration alimentaire ou généralement pour des dépenses somptuaires et inutiles ( Mariages, baptêmes...),peut servir à mettre sur pied des projets viables.

Pour parer à cela, une institution de micro finance peut financer un frère, une tante, un oncle pour développer une activité génératrice de revenu avec une garantie de l’émigré. Ceci à terme responsabilise nos parents restés au pays, créée des emplois, développe l’indépendance et libère le revenu de l’émigré qui pourra investir ailleurs.    

Bakelinfo.com : Aujourd'hui, les immigrés Bakélois de tout bord ont instauré depuis des lustres des mutuelles informelles plus connues sous le nom de " caisses " et aussi un système de transfert d'argent informel, est-il possible selon vous de bancariser localement cette manne financière conséquente pour jeter les bases de la micro finance locale ? Et comment ?

Ceci est une illustration de ce que je disais tantôt. Toutes ces activités montent que Bakel a besoin d’une banque locale et que le potentiel est là pour cela. Les émigrés et les commerçants Bakélois, la mairie, l’Etat du Sénégal et les populations de Bakel d’une manière générale peuvent mettre en place cette banque qui interviendrait dans les PME et dans la micro finance.  Une fois l’initiative mise sur pied, on pourra toujours trouver des actionnaires qui seraient prêts à investir ou des banques qui seraient prêtes à octroyer des lignes de financement qui aideraient à financer tous les secteurs économiques de notre ville. 

Bakelinfo.com : De l'année de votre BFEM 1990 à nos jours, si je vous dis que le collège devenu Lycée a très peu changé (mêmes classes, mêmes problèmes, baisse de niveau, fracture numérique...), que répondriez-vous ?

Vous savez dans nos pays nous avons toujours un problème avec l’entretien de nos biens publics. Je pense que ce genre de problème ne peut être réglé que par l’implication de toutes les parties concernées, y compris les élèves, les professeurs, les parents d’élèves, mais surtout l’Etat qui en est le propriétaire et le premier responsable. L’amicale des anciens élèves peut aussi apporter sa contribution parce qu’il y va aussi de la réputation des anciens élèves. Si cette amicale n’existe pas, nous devons la mettre en place.      

Bakelinfo.com : Avez-vous des pistes de réflexion pouvant remettre les pendules de l'éducation Bakéloise à l'heure ? Faites nous partager Svp ?

La crise de l’éducation est une crise nationale qui n’est pas propre à Bakel seulement. La première responsabilité dans l’éducation revient aux parents d’élèves qui doivent s’impliquer davantage. D’autre part, toute la communauté doit s’impliquer pour diagnostiquer les problèmes et apporter les solutions idoines.   

Bakelinfo.com : En tant que jeune Bakélois, avez-vous des projets pour votre ville, dans quels domaines ?

Mon cher frère, on a tous des projets pour notre chère ville quelque soit notre domaine. Traditionnellement, les gens qui sont intéressés à faire la différence pensent le faire par la politique. Mais, je pense qu’on peut participer au développement de sa localité sans nécessairement s’impliquer dans la politique qui ne doit être qu’un aboutissement naturel de quelque chose.

Pour ma part, j’ai toujours été impliqué dans la vie associative de Bakel depuis le lycée. J’ai été secrétaire général de l’association des élèves ressortissants de Bakel au Lycée de Tamba, des étudiants ressortissants du département de Bakel à l’UCAD, mais aussi de l’association des volontaires pour le progrès de Bakel (AVPB). Nous avons construit les monuments qui sont actuellement dans les rues de Bakel. A l’université, ma chambre était le lieu de rencontre des étudiants Bakélois.

J’ai un intérêt particulier pour l’entreprenariat social qui est un concept grandissant et qui permet de mettre en place des initiatives d’intérêt communautaire à la base, ce que les américains appellent «social entrepreneurship at grassroots level». Nous le faisions déjà dans le cadre de la vie associative, mais il s’agit de le rendre plus systématique avec un esprit d’entreprises commerciales. Par exemple, imaginez que les jeunes du quartier se retrouvent pour former une association ou un GIE. L’association ou le GIE arrive à lever 5 million de francs et ils décident de cultiver du riz et arrivent à obtenir des autorités 10 ha de terres et un prêt d’une banque leur permettant d’obtenir des machines. Avec cela, ils peuvent produire leur riz, le commercialiser et se partager les gains conformément aux règles de droit en vigueur.

Bakelinfo.com : Vous avez aujourd'hui une certaine expérience juridique de la finance publique, que pensez-vous de tous ces scandales financiers qui secouent le Sénégal de nos jours (Chantiers de Thiès avec Idy, OCI avec Karim, FESMAN avec Sindiély, ASER avec Modibo Diop ... ?

Je ne peux pas faire de jugement sur ces questions que vous évoquez puisque je n’en connais pas ni les tenants et ni les aboutissants à part ce qui en a été dit dans la presse. Ceci dit, comme tout bon Sénégalais, j’ai mon opinion sur ce qui est perceptible.

Tout ce que je peux dire sur ce sujet, c’est que, de nos jours, avec la démocratisation de l’accès à l’information, nos responsables doivent éviter, non seulement les forfaitures, mais aussi les apparences de forfaitures.  

Bakelinfo.com : De l'Arabie Saoudite, quelle lecture faites vous de la vie politique actuelle du Sénégal ?

Comme je l’ai dit tantôt, j’ai de fortes opinions sur la vie politique de notre pays comme tout bon Sénégalais. Mais, pour moi, je pense que ce que nous avons c’est plutôt un problème de système que de quoi que ce soit d’autre.

Nous avons une pléthore de partis politiques avec de fortes personnalités qui tiennent les reines de leurs partis comme s’ils tenaient leurs propres entreprises. En plus, le pays est perpétuellement en campagne. D’autre part la politique est trop personnelle ; on parle d’un tel ou d’un tel autre, et les idées, projets et programmes sont relégués au second plan. 

Si les partis étaient démocratiques, certains leaders ne sentiraient pas la nécessité de créer leurs propres partis. De ce fait, je pense que nous avons besoin d’une loi sur les partis politiques de manière à rationaliser l’arène politique. Cette loi doit imposer des primaires dans les partis et remettre le pouvoir aux militants de manière à ce que les élus ne soient pas redevables au chef, mais qu’ils le soient aux militants et au peuple. 

Bakelinfo.com : Votre mot de la fin ?

Je voudrai vous féliciter pour le travail que vous effectuez pour notre cher département et dire que je suis toujours disposé à participer à toute initiative de nature à développer notre contrée. Je voudrai dire à vos lecteurs que cela fait un bon bout de temps que je ne suis pas rentré, mais que je garde Bakel dans mon cœur et dans mon esprit.

Merci à l'équipe de bakelinfo.com et félicitation pour tout le travail remarquable que vous abattez pour notre département à travers Bakelinfo et sur facebook. Bakelinfo est un site que je lis couramment pour rester informé de ce qui se passe chez nous. Ceci était une belle initiative qu’il fallait prendre. Je voudrai vous assurer de mon soutien pour la continuité et la solidification de cette heureuse entreprise.


Permettez moi aussi de souhaiter mes meilleurs vœux de bonne santé, bonheur et de prospérité à toi, à toute ta famille, mais aussi à tous tes lecteurs en ce nouvel an.

Informations receuillies par Samba KOITA dit EYO

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