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Le Nouveau Monde

Eviter de parler de COVID-19 dans cette période pandémique relève du courage et même de la témérité !

Au moment où de hautes autorités, des Chefs d’Etat en l’occurrence, sont testés positifs, que les morts se multiplient et que les gens sont confinées de plus en plus, exigeant l’application stricte des mesures-barrières, il est normal que tous les esprits soient hantés par cet insatiable virus.

Cependant, la pandémie a beau occuper, contre leur volonté, le devant de la scène, couvrir tous les corps et tous les esprits, les hommes sont poussés vers l’envie de survivre. Pour cela, que ne faut-il pas faire pour empêcher que le stress, la pauvreté, le rêve de s’évader n’envahissent la jeunesse.

 

Des chiffres effarants donnent le tournis aux statistiques : 200 morts en 2019, 593 Sénégalais tués en 2020, à quelques jours seulement de la fin de cette année difficile, plus de 3000 morts d’une manière générale, pour toutes les catégories socio-professionnelles voulant émigrer vers l’Europe. Ce rêve inaccessible, cette hantise de chercher à surpasser les autres, cette folie de vouloir vivre plus que ses « semblables » ont créé « BARCA ou BARSAX », c’est-à-dire partir en Europe, joncher les plages de cadavres puants ou être enterré, « caché » dans la terre des ancêtres !

Le deuil frappe rigoureusement et vigoureusement les familles, sans aucune exception. Mais rien ne peut faire changer cet état d’esprit incrusté comme une pierre précieuse dans la tête des hommes pour qui la seule vérité, c’est la recherche du bien-être qu’il faut coûte que coûte obtenir même au prix ultime de sa vie. Alors, mourir pauvre ici ou ailleurs, c’est quand même et toujours mourir, qu’importe le lieu et le moment. Il n’y a pas deux vies : une seule doit être vécue, souhaitée bonne de préférence, c’est-à-dire lavée de toutes les impuretés (pauvreté, traitrise, haine, individualisme…) L’autre côté de la vie, dans sa face hideuse qui fait baver sans jamais voir la lumière, sans aucun moment pour respirer le bonheur n’existe pas dans leur entendement, leur esprit.

Vivre, c’est être heureux à tout moment, à tout moment croquer la vie à belles dents, toujours le sourire aux lèvres, la joie au cœur ! Ce monde n’existe que dans nos rêves !

Les guerres des « religions », autant, sinon plus que les maladies, tuent des millions de personnes. L’alcool et les drogues ravagent les populations les plus vulnérables, n’ayant malheureusement aucun autre moyen de s’en sortir, elles s’enlisent davantage dans la boue de la misère.

Le despotisme de plusieurs élus qui tuent cette DEMOCRATIE leur ayant pourtant permis de s’accrocher à des avantages, le manque d’éducation civique de la majeure partie des électeurs, les maladies nouvelles avec leur nom satanique, la technologie mal exploitée, que de raisons de croire qu’il sera très difficile de « transformer » le monde, notre monde, le nouveau monde dans le bon sens. C’est pourquoi, même la nature se fâche. Elle se fâche contre les hommes qui l’ont longtemps agressée avec l’abattage abusif des arbres, les feux de brousse, des puits de pétrole qui s’enflamment comme à Ngadiaga, les pots d’échappement des véhicules qui polluent l’atmosphère, l’air qui devient irrespirable, le dérèglement du climat qui effraie le monde…

Ce siècle devait être celui de la PAIX ; le siècle de la fin des maladies dans le monde ; le siècle de la solidarité.

Qu’est-ce qui constitue donc ces revirements spectaculaires qui « salissent » la nature, la sortent de ses gongs pour précipiter le monde vers le précipice ?

Les hommes, tous les hommes sur cette terre, doivent revenir à de meilleurs sentiments pour diminuer les maux, à défaut de les éradiquer. Le changement climatique, sirène annonciatrice de nos dérives et heureusement tambour pour rappeler le danger qui guette l’humanité, a pour mission d’attirer notre attention sur les périls d’un « demain » à portée de main, très proche de nous. Les miraculés sont rares dans le monde ! Préservons notre environnement.

L’homme doit désormais prendre conscience que la terre n’a de sens que si ceux qui y sont, y vivent sainement dans la PAIX et la CONCORDE.

Idrissa Diarra, bakelinfo.com

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