
Cesser de parler de la COVID-19, justement au moment où débutent les vaccinations contre cette pandémie, équivaudrait à minimiser la peur qui habite actuellement les populations.
COVID par-ci, COVID par-là, COVID partout ! C’est à croire que ce virus est venu pour s’imposer, faire de l’ombre sur les autres maladies puis se bomber la poitrine. Quel égoïsme !
Il faut reconnaître que depuis la nuit des temps, des maladies ont toujours perturbé la quiétude des hommes. Des épidémies ont longtemps existé à travers le monde. Des morts, des morts, encore des morts et toujours des morts ; bientôt la barre des 1000 sera atteinte, chez nous au Sénégal, après une année, bien loin des décès causés par le paludisme, le SIDA, le Cancer, les accidents de la circulation, les incalculables disparitions au fond des mers et sur les sables chauds du désert en « route » vers l’Eldorado…
Depuis quelques jours, les Sénégalais ont presque oublié le dangereux virus de la COVID-19, bien que la vaccination contre cette maladie ait commencé presque partout dans le pays.
L’actualité s’est signalée, ces temps derniers par un fait de viol qui a « atterri » au Tribunal même s’il a, par la suite pris de l’embonpoint en se transformant autrement, en trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée...
Cette nouvelle situation a créé des émeutes surtout à Dakar, à Bignona et à Sédhiou avec des morts et plusieurs blessés ; mais un peu partout dans le pays, à une moindre mesure, les jeunes sortent, brûlent des pneus, incendient des maisons, saccagent des commerces.
La paix semble fuir notre pays, laissant la place à des saccages, des tueries, des perturbations de tout genre bloquant la vie normale, retenant les élèves dans les maisons et en mettant le pays à genoux.
Les problèmes personnels sont rangés jusqu’à nouvel ordre, les maladies sont oubliées. La politique plane au-dessus de tout !
Chaque Sénégalais a retenu son souffle en attendant le verdict du Tribunal et en l’entendant. Quand on a annoncé la libération du Président du PASTEF, Ousmane SONKO, un « ouf » de soulagement a échappé de toutes les bouches. Hommes et femmes se disent que désormais la paix va s’installer dans notre pays. Le couvre-feu qui empêchait certaines transactions commerciales sera revu. Les Présidents de PASTEF, Ousmane SONKO et Macky SALL du Sénégal vont s’adresser à la nation ! Notre économie déjà mal en point, se relèvera (peut-être difficilement) mais marchera en titubant puis se remettra à courir comme autrefois.
Nos écoles vont rouvrir leurs portes, en même temps que les usines, les bureaux et tous les lieux de travail. Le sourire qui nous a fuis, désertant nos visages vieillis par la pauvreté, illuminera nos faces enlaidies par la faim et la soif.
La reconstruction du pays sera, à n’en pas douter, une autre paire de manches, vu les saccages de certaines institutions, ouvrages et documents à travers le pays.
Les pertes en vies humaines, les blessés, les chocs psychologiques de certains enfants vont faire de cette année 2021, une année particulière déjà marquée par la pandémie de la COVID-19 et le bizarre retour de la fièvre jaune, éradiquée depuis des décennies.
Ce qu’il faut désormais pour notre pays, pour notre peuple, pour nos compatriotes figés dans la politique, surtout « politicienne », c’est du COURAGE ! Courage pour chacun, dans n’importe quel camp politique où il peut se retrouver, courage d’oser regarder l’AUTRE qui n’est pas un ENNEMI mais un ADVERSAIRE POLITIQUE.
Politiciens, si vous vous battez tous pour notre bien, pour le développement du SENEGAL, alors épargnez-nous de ces tueries !
Nous voulons vivre et ensemble transformer le pays en un HAVRE DE PAIX où il fera bon vivre.
La haine, les détournements de deniers publics, les trafics de drogues, les blanchiments d’argent, les faux billets, les viols …Que de maux qui doivent disparaître de notre pays !
La solidarité, l’entraide seront ou devront être désormais les clés de nos cœurs, de nos voitures, de nos maisons, de nos bureaux jusqu’à nos tombes ! Elles ouvriront toutes les portes afin que ce commun vouloir de vie commune de notre devise soit appliqué.
Idrissa Diarra, bakelinfo.com