
Des origines du monde à nos jours, il y a eu autour de 80 milliards de personnes qui ont vécu sur cette terre. Actuellement 7,7 milliards d’humains vivent, pour la majorité d’entre eux, avec des moyens misérables ne permettant pas de jouir de trois repas journaliers. Imaginez (pour ceux qui auront la chance de vivre jusqu’en 2030) selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), il y aura 8,5 milliards de personnes et vingt ans plus tard, en 2050, 10 milliards de vivants !
Les trois repas quotidiens représentent un rêve pour des millions de misérables, de sans emploi, de sans-domicile-fixe à travers le monde. Depuis deux ans, la pandémie de la COVID-19 est venue « enfoncer le clou » ! Certaines familles ne se retrouvent qu’une seule fois, autour d’un plat commun, au cours d’une journée. D’autres n’ont même pas ce privilège !
Mocirédin comprend pourquoi, le matin, dès 6 heures et l’après-midi à partir de 17 heures, dans tout le Sénégal, de la capitale Dakar au village le plus reculé du Département de Bakel, Sadatou, le long des grandes artères qui grouillent d’affamés, un commerce florissant de nourriture attire jeunes et vieux, hommes et femmes, sans aucune honte. Ventre affamé n’a point d’oreilles (d’esprit) !
Pourtant, une solution facile, sans être simpliste, doit bel et bien exister !
L’idée lumineuse de monsieur David Beasley, Directeur du Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies de proposer aux Milliardaires (où qu’ils se trouvent sur cette terre) 2% de leur fortune, montant qui s’élève à six milliards de Dollars pour aider à nourrir, ou plutôt à empêcher de mourir quarante-deux millions de personnes, aussi géniale soit-elle, n’emballe pas tous les « concernés » du cercle fermé des Milliardaires.
Comme le disait l’autre : « comment puis-je être heureux si mes semblables ne le sont pas ? »
Heureusement que des hommes généreux, au cœur d’or, sensibles au devenir du monde, des Humains comme le plus riche de l’histoire, monsieur Elon Musk s’engage à fournir cette somme pour éradiquer la faim dans le monde. Il a
cependant dicté des conditions de transparence, des garanties au PAM avant de décaisser.
Avec les effets combinés du changement climatique et de la COVID-19, en plus de la contribution de monsieur Elon Musk, même si le PAM ne s’est adressé qu’aux Milliardaires, la main devait être tendue à tout le monde, à toutes les bonnes volontés, sans tenir compte de riches et de pauvres. Une chaîne de solidarité internationale doit être créée partout sur cette planète-terre, permettre à tous, même les mendiants censés être les principaux bénéficiaires, de participer à l’éradication de la faim dans le monde, en donnant un franc, cent francs, mille francs, un million de francs....
On le sait et tout le monde en a peur : le montant recherché peut être de loin dépassé. Le problème se situe ailleurs : la gestion dans la transparence de ce fonds, cette « aubaine » qui peut rendre les hommes plus « humains », plus solidaires, c’est-à-dire capables de faire parler plus leur cœur à la place de calculs mesquins, égoïstes, personnels !
La transhumance, cette ruée animale vers des prairies plus vertes, cette façon peu cavalière de quitter un navire en détresse, un parti politique largué aux oubliettes, une région sans eau ni électricité, un pays où l’on ne mange plus à sa faim malgré les immenses ressources du sol et du sous-sol, ne sera en fin de compte qu’un triste souvenir car aucune raison n’existera pour abandonner son chez-soi confortable et aller à l’aventure : tout s’obtient sur place !
La générosité de cette idée du Directeur du PAM des Nations Unies, monsieur David Beasley peut ouvrir des perspectives heureuses pour l’humanité. Il faut saisir cette proposition, l’appliquer en l’élargissant pour que chacun (quelle que soit sa situation financière) se sente concerné, acteur du changement des mentalités et non spectateur passif, face à la transformation, dans le bon sens du terme de cette mutation bienfaitrice.
L’avenir de la Planète-Terre peut y dépendre ! Quand tous les hommes se donneront les mains, quand ils comprendront que c’est à travers une solidarité agissante seulement que le monde pourra changer, alors le pari sera gagné, celui de sortir des millions et des millions d’êtres de la misère, les transformer en « EGAUX », c’est-à-dire en personnes responsables, débarrassées de tout complexe (surtout d’infériorité).
Le monde changera à coup sûr de visage, devenant plus humain, effaçant du coup de l’esprit des hommes les frontières, sources de séparations, l’égoïsme,
base de l’éternelle comparaison de soi avec les autres, chassant au loin la recherche effrénée du pouvoir mais en créant la SOLIDARITE, l’ENTRAIDE, la FRATERNITE.
Ce n’est pas une main qu’on tend mais des bras qu’on ouvre ; une véritable opportunité s’offre au monde, aux hommes, à tous les êtres humains, de se ressaisir, d’opter une bonne fois pour toute à l’éradication de la faim sur la terre, à plus de justice et d’équité.
Idrissa Diarra bakelinfo.com