
Actuellement dans le monde entier mais plus particulièrement chez nous, ici au Sénégal, les esprits tanguent allègrement en pleine mer agitée entre les faits divers sentant la politique pourrie qui pollue l’air d’une manière nauséabonde et la peur de la COVID-19 persistante, d’Ebola d’une résistance révoltante, du Paludisme, maladie tropicale effrayante, du SIDA, maladie honteuse et cette poussière aveuglante de ces derniers jours qui augmente la méfiance des gens par rapport à la situation du moment.
Dans tous les milieux, dans les grands cercles intellectuels comme les Universités, dans les quartiers populaires ou chez les prolétaires éparpillés parmi les diverses couches des 16,7 millions de Sénégalais, l’heure est grave ! Grave à tel point que les armes dites blanches qui nous accompagnaient tous les jours dans notre vie au quotidien deviennent des « dangers ». Dans les champs, pour récolter, pour couper la paille, pour élaguer les arbres, à la maison pour découper en morceaux la viande ou écailler le poisson, morceler les feuilles de haricot ou de manioc avec maman, en brousse, pour permettre au berger de se défendre contre les animaux sauvages les couteaux, les coupe-coupe, les machettes, les haches, les faucilles étaient nécessaires et recommandés.