C’est un tour de vis supplémentaire pour «motiver» à la vaccination. Les réfractaires dont le contrat risque d’être suspendu ne pourront bénéficier des allocations chômage. «Ce n'est pas une rupture du contrat», a précisé Élisabeth Borne, la ministre du Travail.

L’essentiel du projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire a été validé jeudi. Seuls la rupture des CDD et missions d’interim ainsi que l’isolement obligatoire des personnes positives au Covid-19 ont été rejetés.

« Il n’est pas exclu que le Conseil constitutionnel tape un truc pour donner des gages d’indépendance, comme l’obligation d’isolement des personnes positives au Covid-19 », anticipait un ministre ces derniers jours. Le scénario s’est révélé conforme à ces prédictions. Invitée à se pencher sur le projet de loi de gestion de la crise sanitaire, qui prévoit notamment l’extension du passe sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants, l’institution de la rue de Montpensier a validé dans les grandes lignes, jeudi 5 août, le texte du gouvernement. A deux exceptions près, donc : l’isolement pour dix jours de toute personne malade, ainsi que la possibilité de rompre un contrat de travail à durée déterminée ou une mission d’intérim en cas de non-présentation du passe par le salarié. Des contrariétés qui ne devraient pas assombrir l’été d’Emmanuel Macron.

Après avoir signalé plus de 20.000 contaminations par le coronavirus durant quatre jours consécutifs, la France en a comptabilisé 16.167 au cours des dernières 24 heures, a annoncé ce dimanche 25 juillet Santé publique France.

Un « vrai vaccin » contient des antigènes spécifiques du virus ou de la bactérie suscitant une réaction immunitaire spécifique, et il est efficace. Les vaccinés contre la diphtérie ou la fièvre jaune sont protégés à vie de la maladie, ne peuvent donc pas la transmettre et n’ont aucun risque d’en mourir.

Mais ceux qui ont reçu les pseudo vaccins anti-covid peuvent attraper la maladie, la transmettre et en mourir.