
Cette année, au grand bonheur des paysans (heureusement avertis par l’ANACIM), l’hivernage, précocement, s’est installé depuis le 27 mai 2022, chez nous dans le Département de Bakel avec de fortes quantités d’eaux de pluies tombées.
Loin de déranger les populations, cette situation va cependant créer des problèmes dans le monde scolaire. Ces derniers jours sont occupés par les compositions pour les classes intermédiaires et par les examens de fin d’année pour les « grands », c’est-à-dire les candidats au Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE), au Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM), au Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), au Baccalauréat…
Dans beaucoup d’établissements, les salles de classes présentent un « visage » hideux, pas beau à voir à cause du plafond dans un mauvais état ou des murs qui s’apprêtent à s’écrouler. D’ailleurs certaines classes n’existent plus, emportées par le vent après les premières pluies : les abris appelés pompeusement provisoires.
L’accès dans ces lieux d’apprentissage peut nécessiter aussi des efforts énormes de la part des apprenants comme de leurs enseignants, vu leur lieu d’implantation, dans des zones souvent marécageuses.
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou que « notre » soleil darde sans pitié ses rayons, les dates des examens étant retenues ; rien ne pourra les empêcher de se dérouler.
Alors, parents d’élèves, sachez-le et prenez vos précautions pour permettre, surtout aux jeunes candidats au CFEE d’être à l’heure et de passer correctement toutes les épreuves.
Quant aux candidats eux-mêmes, ils doivent ranger depuis la veille tout le matériel nécessaire : un cahier sans couvertures pour leur brouillon, au moins deux stylos à bille bleus, une panoplie comprenant un compas, un crayon noir, une gomme, un paquet de crayons de couleurs, un double-décimètre, un rapporteur, un taille-crayons… et la carte d’identité scolaire devenue obligatoire.
Les candidats doivent aussi dîner tôt, la veille, se coucher tôt pour se réveiller tôt et éviter ainsi les retards. Il faut qu’ils mangent avant d’aller dans leurs centres d’examen.
Une fois sur place, il leur faut chercher leur salle d’examen et même leur table sur laquelle est marqué leur numéro. Les jours d’examen sont assez spéciaux pour mériter une attention particulière : le stress doit être refoulé, vidé de la tête et les jeux surtout brutaux sont à éviter.
Ce qu’il faut éviter, enlever de la tête, de l’esprit des candidats c’est la TRICHERIE ! Un examen est sanctionné par l’admission ou par l’échec !
Echouer après des efforts fournis est de loin meilleur et à saluer que réussir après avoir triché ! Qu’on n’entende plus parler de tricheurs dans notre pays !
Au travail, chers enfants, bonne chance à tous et à toutes et bonnes vacances utiles, studieuses auprès des parents dans les champs, les ateliers, les terrains de sports, les cuisines…
Idrissa Diarra Tambaactu1.com/Bakel