
Le GRDR et son partenaire ActionAid ont convié quarante participants, en majorité des femmes, dans la salle de conférences de la Mairie, à un atelier de formation sur le thème : « LEADERSHIP FEMININ : POUR UN FUTUR EGALITAIRE DANS LE MONDE DE LA COVID-19 ».
A part les services techniques de l’état comme le Développement Communautaire, l’Action Sociale, le CCA, il y avait aussi les Organisations de femmes (Réseau des Femmes Enseignantes, la SCOFI), les Cadres de Concertation, les CLVF, les Points Focaux de protection de l’enfant, les Clubs de Jeunes Filles, le Parlement des Enfants, ACTIVISTA…
Après l’ouverture officielle de l’Atelier, en présence des membres du GRDR : messieurs Abdou Yatabaré, nouveau Directeur, Moussa LY Chargé des Programmes et Aboubacry Ndiaye Animateur, une présentation des Dispositifs de Conception et d’Appui a été faite suivie d’un Brainstorming pour jauger le degré de compréhension des participants sur les formes de violences.
Puis deux groupes ont travaillé séparément sur :
1. Hiérarchisation des formes de violences
2. Quel est le dispositif de veille et d’écoute au Centre d’Ecoute ?
3. Elaboration d’un Plan d’Action.
En plénière, les groupes (par l’intermédiaire d’un Secrétaire) ont restitué le travail demandé, complété par les membres du groupe. Des débats ont permis de partager des idées sous la supervision de messieurs Saliou Diop Chef du Service Départemental de l’Action Sociale, Moussa Ly du GRDR, Mouhamadou Diagne du CCA et de madame Ndèye Anta Diouf Seck Chef du Service Départemental du Développement Communautaire.
Cinq formes de violences ont été triées puis classées :
1. Violences économiques
2. Etat civil (naissance, mariage, décès)
3. Mariages d’enfants
4. Viols
5. Mutilations Génitales Féminines (MGF)/ grossesses précoces.
Ainsi de 9 heures à 16 heures, les points programmés ont été traités en groupes puis partagés en plénière.
La COVID-19 a été beaucoup citée, car à cause d’elle les violences économiques sont plus accentuées (fort taux de chômage, dislocation des ménages, poussant les jeunes à l’exil…) sans compter les grossesses précoces dues en général à la pauvreté.
Lors de la clôture de l’atelier les allocutions ont tourné autour de la protection de l’enfant (surtout la fille) contre l’excision, les mariages précoces, les viols qui sont souvent cachés et l’Etat Civil.
Idrissa Diarra